Après l’assassinat de Charlie Kirk, certains développeurs de jeux vidéo ont affiché leur joie. Pour Jimmy Lisnard-Panetier, ce dérapage illustre la pénétration d’une idéologie «woke» qui, de la culture pop aux grandes entreprises, tend à normaliser l’inacceptable.
Alors que de nombreuses personnes ont été choquées et touchées par le brutal assassinat de Charlie Kirk, d’autres, beaucoup moins empathiques, ont exprimé leur joie et leur satisfaction sur différents réseaux sociaux. Le profil de ceux qui ont « dansé sur le cadavre de Kirk » est souvent le même : militants pour une ou plusieurs causes regroupés sous le giron de l’idéologie « woke ».
Parmi ces défenseurs affichés de la « tolérance » et se revendiquant appartenir au « camp du bien », de plus en plus n’ont plus aucun filtre en ce qui concerne l’expression de leurs pensées, et sont tellement « matricés » qu’ils ne remettent jamais en cause la gravité ou l’ignominie de leurs propos, persuadés qu’ils prêchent la bonne parole.
Comme dans de nombreux médias et grandes entreprises américaines — Disney pour ne citer qu’elle — plusieurs studios développant des jeux vidéo ont adopté une politique de recrutement faisant la part belle, voire exclusive, aux personnes affichant clairement leur soutien à la cause wokiste.
D’abord discrètes, ces personnes se permettent des prises de paroles de plus en plus assumées mais surtout de plus en plus désinhibées. Après l’annonce du décès de Charlie Kirk, c’est exactement ce qui est arrivé.
Quand l’idéologie annihile le bon sens
Des développeurs de jeux ainsi que d’autres employés faisant partie de différents studios de développement de jeux vidéo se sont permis de se réjouir ouvertement de la mort du fondateur de Turning Point USA sur leurs réseaux sociaux.
C’est le cas de Drew Harrison, qui occupait un poste important dans le processus créatif du jeu Ghost of Yotei, suite très attendue de Ghost of Tsushima, qui a posté plusieurs publications sur le réseau social Bluesky où elle a célébré la mort de Kirk en faisant un parallèle plus que douteux avec le monde vidéoludique :
« J’espère que le tueur s’appelle Mario, pour que Luigi sache que son frère veille sur lui ».
Ses propos, bien que likés et relayés par d’autres employés de studios différents, ne sont pas du tout passés auprès de la communauté internet, et notamment celle du site 4Chan, réputée pour être très soudée. Un appel massif au boycott du jeu a été lancé par ce même groupe, qui a demandé à Sucker Punch, le studio de développement du titre, ainsi qu’à Sony, qui a l’exclusivité du jeu pour ses consoles, de rendre des comptes et de réagir à toute cette affaire.
Mis à part le licenciement de Drew Harrison, aucune autre action similaire n’a été répertoriée pour le moment. Il faut espérer qu’elle ne sera que la première d’une longue série, car c’est à cause de ce genre de personnes qu’une industrie tout entière peut se retrouver dans la tourmente.
Un mal grandissant
Depuis plusieurs années, l’idéologie wokiste — par le biais de sociétés comme Sweet Baby Inc notamment — a su s’infiltrer dans le domaine du jeu vidéo et y prendre une place de plus en plus importante, allant jusqu’à dicter la conduite de certains studios sur leurs choix scénaristiques.
Pour ne citer que les cas les plus récents de l’instillation de cette idéologie, on peut penser au studio français Ubisoft, par exemple, qui, avec son dernier opus de sa série phare Assassin’s Creed se passant durant la période Sengoku du Japon féodal, a eu l’excellente idée de mettre en avant comme personnages principaux un samouraï noir africain et une femme ninja lesbienne. Quand on sait que le studio se targue de respecter l’Histoire et les peuples dans ses jeux, peut-on parler de dissonance cognitive ?
Au-delà du fait que les protagonistes « sortent de la norme », c’est surtout le fait que le studio a voulu tout bonnement réécrire l’Histoire pour promouvoir son idéologie qui pose problème. Les Japonais ont d’ailleurs très mal pris la chose et se sont sentis insultés.
Car même si Yasuke — le personnage africain — a vraiment existé, il n’a fait qu’un bref séjour dans le pays du Soleil-Levant et était, au mieux, le porteur d’armes d’Oda Nobunaga. Jamais il n’a accédé au titre très prestigieux de samouraï, de même qu’il n’aurait pu approcher les nobles de l’époque et s’adresser à eux comme à ses égaux.
Dans un autre registre, la société BioWare a fait grand bruit en fin d’année 2024 avec son jeu Dragon Age : The Veilguard, qui, tout au long de sa promotion avant sa sortie, a mis en avant le fait qu’au sein de sa nouvelle production, les joueurs pourraient avoir des cicatrices de vasectomies sur le personnage qu’ils contrôlent ou bien encore que l’un des compagnons de leur avatar serait non binaire.
Lorsque l’on sait que ce jeu vidéo prend place dans un univers médiéval-fantastique assez sombre, en proie à de nombreuses menaces, on peut se questionner sur la place légitime dans tout cela de préoccupations aussi futiles que les crises d’identité sexuelle ou les pronoms qui vous définissent. Car oui, dans ce jeu, lors d’une scène surréaliste, votre personnage sera obligé de faire des pompes si vous utilisez le mauvais pronom pour désigner vos camarades de combat.
Il n’y a aucun problème à défendre ses idées. Par contre, vouloir imposer son idéologie par tous les moyens possibles en faisant du forcing à outrance, c’est autre chose…
Instrumentalisation malsaine
Les cas cités plus haut ne sont que deux parmi tant d’autres. Sous l’administration Biden aux États-Unis, il y avait un budget colossal spécialement alloué à la promotion de la DEI (Diversité, Équité, Inclusion) dans tous les domaines, dont le jeu vidéo, et qui a énormément profité à des entreprises comme Sweet Baby Inc.
Un loisir doit rester un loisir et ne doit pas être corrompu par des idéaux politiques, sexuels ou que sais-je encore. Cela ne fera que diviser plus encore les populations, et profitera toujours aux mêmes, qui ne servent que leurs intérêts personnels, et pas le bien commun.
Plus le temps passe et plus les partisans et défenseurs de l’idéologie woke justifient l’injustifiable et vont jusqu’à normaliser l’assassinat d’un homme qui, contrairement à eux, a toujours été ouvert au débat, invitait tout le monde à le faire avec lui sans aucun a priori, avançait ses arguments avec justesse, précision et surtout, sans aucun mépris !
Chacun est libre de défendre les idées qui lui sont chères, mais il faut avant tout respecter ceux qui pensent différemment. L’Homme est fait de nuances et il est tout à fait normal que nous ne soyons pas tous d’accord sur tout, mais ce qu’il faut avant tout, c’est raison garder. Et avec des cas comme celui de l’assassinat de Charlie Kirk, j’ai bien peur que cette raison ne se perde de plus en plus…
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