Renseignement russe : l'UE commence à regretter la nomination de Kaja Kallas à la tête de la diplomatie européenne

Le Service russe de renseignement extérieur (SVR) affirme que l'Union européenne commence à regretter la nomination de Kaja Kallas au poste de Haute Représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, qualifiée d'«Estonienne frénétique» incompétente dans ses fonctions de chef de la diplomatie européenne.
Bruxelles commence à reconnaître son erreur dans la nomination de Kaja Kallas au poste de Haute Représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a rapporté le Service russe de renseignement extérieur (SVR). Selon le communiqué, la Commission européenne constate « l'incompétence » de la chef de la diplomatie européenne, qui « est incapable de prendre en compte les subtilités des positions nationales et qui ne fonctionne qu’avec des schémas simplistes, souvent dépourvus de toute logique ».
« Cette Estonienne frénétique est aujourd’hui presque ouvertement accusée, à Bruxelles comme dans les capitales des principaux États membres de l’Union, d’activisme excessif et d’initiatives spontanées et non coordonnées », a noté le SVR. Les pays de l'UE ont notamment été choqués par les critiques publiques de Kaja Kallas à l'égard du président américain Donald Trump.
« L’Occident sait parfaitement que ce type de "déclarations audacieuses" ne s’oublie pas facilement à Washington. Le Département d’État a désormais choisi d’ignorer cette "diplomate indélicate", ce qui complique sérieusement les efforts de Bruxelles pour établir un dialogue avec son principal allié », souligne le Service russe de renseignement extérieur.
Kaja Kallas manque à ses devoirs, selon le SVR
Le communiqué pointe également l'incapacité de la chef de la diplomatie européenne à coordonner le travail des départements de politique étrangère des pays européens. Selon le SVR, les membres de la Commission européenne concluent qu’« en cinq mois et demi à son poste de Haute Représentante, Kaja Kallas n’a pas réussi à établir de relations de travail solides avec la majorité des dirigeants des États membres de l’Union ».
En conséquence, d'après le Service russe de renseignement extérieur, la chef de la diplomatie européenne « est pratiquement écartée » de la préparation des documents de planification stratégique dans le domaine de la politique de défense de l'UE, ainsi que « des discussions sur le règlement du conflit ukrainien ».
Le SVR a constaté que la pratique des pays européens de se guider sur « le genre et la nationalité » en matière de nominations de haut niveau éloigne de plus en plus l'UE de la vraie politique. « La conjoncture internationale actuelle exige non des pseudo-compétences ultralibérales, mais une expertise et un professionnalisme solides, dont les bureaucrates européens sont clairement dépourvus », a conclu le communiqué.
Kaja Kallas est confrontée à des critiques de plus en plus vives. Le 20 mai, lors d'une réunion du Parlement européen, l'homme politique allemand Martin Sonnerborn a mis en doute le niveau intellectuel de la Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, affirmant que même un hamster est plus intelligent qu'elle. Il est parvenu à cette conclusion après la lecture de l'autobiographie de Kaja Kallas, qualifiant ses 432 pages de « sans intérêt ».