Paris : des militants propalestiniens interrompent une messe à La Madeleine

Une dizaine de militants propalestiniens, arborant des keffiehs et brandissant des images de victimes de la guerre à Gaza, ont effectué un sit-in en pleine messe à l’église de La Madeleine à Paris. Son recteur, Monseigneur Chauvet, qui célébrait la messe, a dénoncé un «véritable blasphème» et a annoncé porter plainte.

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« C’est un véritable blasphème en pleine distribution de l’eucharistie. Elles avaient l’air de se moquer de ce moment central pour les chrétiens », a dénoncé auprès de Tribune Chrétienne, Patrick Chauvet, recteur de l’église de La Madeleine. « Ils ont commencé à hurler au moment de la communion », a-t-il notamment relaté dans ce témoignage publié le 27 juillet.

La raison de la colère du prélat ? Une action menée, en pleine messe, par un groupe de militants propalestiniens. Arborant des keffiehs, ils se sont levés en silence dans un premier temps, brandissant des images de victimes de la guerre à Gaza, puis ont commencé à scander des slogans antiguerre ainsi que des accusations envers l’Église catholique de France.

« Le Pape François, fidèle à l’Évangile, n’a cessé de condamner ces atrocités, mais en France, le silence de l’Église est abyssal », peut-on entendre une femme lancer, dans une vidéo relayée par l’agence de presse turque Anadolu, alors que les fidèles procèdent vers l’autel pour communier.

« Plus de 75 000 morts, plus de 75 000 morts », répétait une autre militante, toujours lors de ce point culminant de la messe, et de poursuivre en lisant une fiche : « L’ONU, la CPI et les ONG du monde qualifient cette situation de génocide ».

Pris au milieu de ces militants et de leurs revendications, les fidèles restent de marbre. Quelques-uns, toutefois, finissent par craquer. « Dégagez ! Cassez-vous ! », hurle un homme à une militante coiffée d’un keffieh et brandissant le « V » de la victoire au beau milieu de la nef. « Vous êtes vraiment des co**rds, en train de fo**re le bor**l », ajoutera-t-il notamment, plus calme, sous le porche du lieu de culte.

« Raciste, on sait pour qui tu votes ! », lancera la militante en question, devant un policier, accusant l’homme d’avoir « tenté » de la frapper dans l’église et enjoignant les agents des forces de l’ordre à le contrôler.

« Deux fonctionnaires de police présentes comme fidèles sont aussitôt intervenues, elles ont canalisé ces personnes et appelé des renforts. Les forces de l’ordre, arrivées sur place, les ont fait sortir », a notamment relaté Monseigneur Chauvet auprès de Tribune Chrétienne. « J’ai décidé de porter plainte contre ces personnes, car la police a pris leur identité », a-t-il ajouté auprès du média catholique.