Noyades tragiques en France : trois morts en un week-end

Trois noyades mortelles ont eu lieu les 28 et 29 juin en Isère, dans les Ardennes et en Haute-Vienne, tuant deux adolescents (16 et 17 ans) et un homme de 28 ans dans des zones interdites à la baignade. Les autorités appellent à la prudence face aux dangers des lieux de baignade non surveillés. Une cellule psychologique soutient les familles.
Le week-end des 28 et 29 juin 2025 a été marqué par une série de noyades mortelles en France, dans un contexte de fortes chaleurs incitant à la baignade, souvent dans des zones non surveillées. Trois personnes, dont deux adolescents, ont perdu la vie en Isère, dans les Ardennes et en Haute-Vienne, soulignant les dangers des plans d’eau non autorisés.
Ces drames, survenus en 24 heures, rappellent l’urgence de respecter les consignes de sécurité, comme l’a souligné Afif Lazrak, directeur de cabinet du préfet de l’Isère. Dans ce département, un adolescent de 17 ans s’est noyé samedi soir dans la rivière Bourne, à Auberives-en-Royans, alors qu’il se baignait avec des amis dans une zone interdite.
La France insiste sur les consignes à respecter
Malgré l’intervention rapide des témoins et des secours, il n’a pas pu être sauvé. Les pompiers ont mobilisé 22 hommes, mais le courant a compliqué les recherches. En Haute-Vienne, un homme de 28 ans a été retrouvé mort dans le plan d’eau de Cognac-la-Forêt, à Bessines-sur-Gartempe. Une quinzaine de pompiers sont intervenus, mais la victime, en arrêt cardio-respiratoire, n’a pas pu être réanimée.
Dans les Ardennes, à Thugny-Trugny, un adolescent de 16 ans, originaire de Rethel, s’est noyé samedi vers 17h dans la rivière Aisne, également dans une zone interdite. Un ami a tenté de le sauver, mais le courant était trop fort. Les pompiers-plongeurs ont retrouvé son corps après une heure, sans succès de réanimation. Une cellule psychologique a été mise en place pour sa famille.
Les noyades ont bondi de 41 % en 2024
Ces incidents s’inscrivent dans une vague de noyades liée à la canicule. Selon Santé publique France, 1 649 noyades accidentelles ont été recensées en 2018, un quart étant mortelles, avec une hausse notable en 2024 (+41 %). Les autorités rappellent que « se baigner dans des endroits non autorisés, c’est risquer sa vie ». Les préfectures insistent sur la nécessité de privilégier les zones surveillées et de respecter les drapeaux rouges ou violets.
Ces drames, souvent évitables, touchent particulièrement les jeunes, attirés par des rivières ou lacs non sécurisés. La vigilance reste cruciale, surtout face aux courants forts, comme dans l’Aisne, ou aux malaises, hypothèse évoquée pour l’adolescent ardennais.