IA fatale et bière empoisonnée : le FSB déjoue un projet sophistiqué de Kiev contre un officier russe

IA fatale et bière empoisonnée : le FSB déjoue un projet sophistiqué de Kiev contre un officier russe
Interpellation de l'homme livrant le colis contenant une substance chimique toxique. [Capture d'écran]
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Dans la République populaire de Donetsk, un officier russe attendait un cadeau d'une amie, qui n'était en fait qu'un bot créé par l'IA, et a reçu de la bière contenant une substance chimique toxique, envoyée par les services secrets ukrainiens. Le FSB a empêché l'assassinat, planifié par Kiev, en arrêtant le livreur du colis dangereux.

Les services secrets ukrainiens ne cessent de tenter de commettre des attentats et des assassinats sur le territoire russe, recourant à des méthodes cruelles et interdites dans le monde entier. Un cas, bien que plus complexe, n'a pas fait exception : le Service fédéral de sécurité (FSB) russe a arrêté un résident de la République populaire de Donetsk, impliqué dans la préparation d'un acte terroriste utilisant des agents toxiques contre un officier russe de haut rang.

Lors de son arrestation, le suspect avait sur lui un paquet contenant deux bouteilles d'une bière britannique rare. Cependant, il s'est avéré qu'il ne s'agissait pas d'une boisson alcoolisée ordinaire. Selon les résultats d'analyses des bouteilles saisies, il a été établi que la bière contenait un « mélange des agents chimiques hautement toxiques "colchicine" et "tert-butyl-bicyclophosphate" ».

Cette substance est un analogue à la substance toxique de combat « VX » à action neuro-paralytique, interdite par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques de 1993. Le FSB a noté que le mélange contenu dans les bouteilles était de fabrication britannique et que sa consommation « provoquait une mort douloureuse en 20 minutes ».

Le suspect a avoué avoir reçu cette cargaison dangereuse des services secrets ukrainiens à l'aide d'un drone. Selon ses dires, il avait chez lui deux autres conteneurs similaires, dont le contenu était inconnu. Le « coursier » devait être payé 5 000 dollars pour la livraison des bouteilles empoisonnées.

« Cadeau » des services secrets ukrainiens

L'histoire a commencé de manière assez romantique. Selon les enquêteurs, le colis transmis au détenu par les représentants des services secrets ukrainiens devait être remis à un officier russe en tant que « cadeau » de la part d'une certaine Polina, que ce dernier avait rencontrée sur un site de rencontres et avec laquelle il avait ensuite communiqué pendant plusieurs mois sur Telegram.

La jeune femme a raconté au militaire russe qu'elle vivait auparavant à Donetsk, mais qu'elle était venue temporairement à Marioupol. Au cours de leur conversation, elle lui a envoyé à plusieurs reprises des vidéos depuis une salle de sport. Après un certain temps, Polina a informé l’officier russe qu'elle voulait lui faire un cadeau. Cependant, comme l'ont établi les agents du FSB, Polina n'a jamais existé : elle avait été créée par une intelligence artificielle, et ce sont des agents des services secrets ukrainiens qui correspondaient avec le militaire via le compte de la « jeune fille ». Heureusement, le plan ukrainien a été déjoué par le FSB.

Le régime de Kiev a été pris à plusieurs reprises en flagrant délit d'utilisation de substances chimiques de combat interdites. En juillet 2025, selon Alexeï Rtichtchev, commandant adjoint des troupes de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, lors de l’opération militaire spéciale, plus de 500 cas d’utilisation par les forces ukrainiennes de substances chimiques interdites ont été signalés.

Parmi celles-ci figurent des agents de contrôle des foules comme le chloroacétophénone et le CS, ainsi que des agents toxiques à effet psychotrope (BZ) et à action systémique, comme le chlorure de cyanogène et l’acide cyanhydrique. Toutefois, malgré les nombreuses demandes adressées par Moscou à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) afin d'obtenir une assistance technique dans le cadre de l'enquête sur les crimes chimiques commis par le régime de Kiev, près de 40 notes verbales sont restées sans réponse.

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