La Russie et l’Ukraine procèdent à un nouvel échange de prisonniers

La Russie et l’Ukraine ont procédé à un échange de prisonniers de guerre, a annoncé ce 5 février le ministère russe de la Défense. Cet échange, avec la médiation des Émirats arabes unis, s’inscrit dans la continuité des précédents accords entre les deux parties.

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Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu entre la Russie et l'Ukraine, a annoncé ce 5 février le ministère russe de la Défense. Les 150 militaires russes libérés ont été transférés en Biélorussie, où ils bénéficient d'une assistance médicale et psychologique avant leur rapatriement en Russie, où ils seront pris en charge par les institutions médicales du ministère russe de la Défense, a précisé l'armée russe dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram.

Côté ukrainien, également sur Telegram, Volodymyr Zelensky a annoncé quelques minutes plus tard que 150 ukrainiens avaient été récupérés dans le cadre de cet échange. Selon lui, parmi eux figureraient des soldats de divers corps d'armée ainsi qu'«un policier», dont certains seraient en détention «depuis plus de deux ans», notamment après avoir été fait prisonniers à Marioupol au début du conflit.

Zelensky, tout comme le ministère russe de la Défense, ont souligné le rôle crucial joué par les Émirats arabes unis dans les négociations ayant abouties à cet échange. Ce n’est pas la première fois que ces derniers interviennent : le 30 décembre, un échange similaire (150 contre 150) avait eu lieu sous leur médiation, ainsi que le 15 janvier, dans un format plus restreint, impliquant 25 prisonniers de chaque camp.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a reconnu que le processus d’échange de prisonniers restait complexe, mais a affirmé que la Russie poursuivrait ses efforts diplomatiques pour obtenir la libération des soldats encore détenus en Ukraine. Selon Izvestia, ces échanges se déroulent de manière irrégulière, en fonction des pressions diplomatiques et des négociations en cours, sans calendrier officiel pour de futurs accords.