Attaques au couteau en France : un homme tué dans une mosquée du Gard

Un homme a été tué ce 25 avril, de «plusieurs dizaines de coup de couteau» dans la mosquée de La Grande-Combe, quelques heures avant la prière du vendredi. Le mobile du meurtrier, toujours recherché, demeure inconnu. Faisant part de sa solidarité à la communauté musulmane, le ministre français de l’Intérieur a dénoncé un acte de «violence barbare».

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À la Mosquée de La Grande-Combe (Gard), le corps sans vie d’un homme a été découvert ce 25 avril « vers 11 heures, 11h30, lorsque les autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi » a rapporté à l’AFP le procureur d’Alès Abdelkrim Grini. Selon de premières constatations, la victime aurait reçu « 40 ou 50 coups de couteau » a ajouté le magistrat, stipulant que le nombre exact ne pourrait être précisé qu’à l’autopsie.

Auprès de l’agence de presse, le procureur a relaté que « deux hommes étaient seuls à l'intérieur de la mosquée, occupés à prier, lorsque l'un des deux a porté plusieurs dizaines de coups de couteau à l'autre vers 8h30 du matin, avant de le laisser pour mort et de prendre la fuite ». Selon le média local Objectif Gard, la scène aurait été filmée par les caméras de vidéosurveillance de la mosquée.

Toujours d’après la même source, la victime serait un homme âgé d'une trentaine d'années, Aboubakar, résidant depuis quelques années sur la commune. « Il était un fidèle de notre mosquée, ce matin il venait juste y faire le ménage », a déclaré à Midi Libre le président de la mosquée, Salim Touazi. Le quotidien régional précise que la victime était d’origine malienne.

Le tueur toujours en cavale

L’auteur des coups n’a été « ni identifié, ni interpellé » a déclaré à l’AFP Abdelkrim Grini, ses motivations demeurent également inconnues. « On n’avait jamais vu son visage, il est venu juste pour tuer, tuer n’importe qui » a témoigné auprès de Midi Libre un des fidèles présents sur place.

« L’enquête permettra, je l’espère, d’appréhender rapidement l’auteur et de faire la lumière sur cet évènement épouvantable », a réagi sur X le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, faisant part de son sa « solidarité » à la communauté musulmane «touchée par cette violence barbare».

Un important dispositif de gendarmerie a été déployé aux abords du lieu de culte après la découverte du corps, a rapporté Midi-Libre. Le journal a précisé que les recherches avaient été confiées par le parquet d’Alès, qui a ouvert une enquête pour homicide, à la brigade de recherche de la gendarmerie d’Alès et à la section de recherche de Nîmes.