Donald Trump méritait le Nobel de la paix depuis des années, estime la porte-parole de la Maison Blanche

Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, énumère une série d'accords internationaux que Donald Trump a négociés, affirmant qu'ils prouvent son droit au prix Nobel de la paix. Elle souligne que Trump a négocié un accord de paix ou un cessez-le-feu par mois en moyenne lors des six mois de sa présidence.
Donald Trump aurait dû recevoir le prix Nobel de la paix depuis des années, a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, lors d'une conférence de presse le 1er août. Elle a souligné son rôle dans la conclusion de nombreux accords de paix internationaux.
Jusqu'à présent, le président américain « a mis un terme aux conflits entre la Thaïlande et le Cambodge, Israël et l’Iran, le Rwanda et la République démocratique du Congo, l’Inde et le Pakistan, la Serbie et le Kosovo, l’Égypte et l’Éthiopie ». « Cela signifie que le président Trump a négocié un accord de paix ou un cessez-le-feu par mois en moyenne lors des six mois de sa présidence. Il est grand temps que le président Trump reçoive le prix Nobel de la paix », a-t-elle souligné.
Trump a déclaré à plusieurs reprises qu'il méritait le prix Nobel de la paix. En juin dernier, il a noté qu'il était ignoré parce que le prix « n'est décerné qu'aux libéraux ». « Non, je ne recevrai pas de prix Nobel de la paix quoi que je fasse, même concernant la Russie et l’Ukraine, Israël et l’Iran, quelle que soit l’issue ; mais le peuple sait, et c’est tout ce qui compte pour moi ! », a-t-il écrit sur Truth Social le 21 juin.
Des soutiens venus de l’étranger
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'est notamment prononcé en faveur de la nomination de Donald Trump, créditant son rôle dans la médiation d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Il convient toutefois de noter qu'avant l'instauration du cessez-le-feu, les États-Unis ont lancé une frappe massive sur les installations nucléaires iraniennes, une action condamnée par de nombreux pays, dont la Russie.
Le vice-premier ministre cambodgien Sun Chanthol était également favorable à sa nomination pour son rôle dans l'apaisement d'un conflit frontalier entre le Cambodge et la Thaïlande. À l’époque, Donald Trump avait menacé de suspendre tout accord commercial avec les deux pays tant qu’ils resteraient en conflit. Le vice-premier ministre cambodgien a indiqué que son pays espérait obtenir une exemption des droits de douane de 19 % imposés par les États-Unis.