Mur de drones, surveillance des pétroliers : l’UE intensifie ses mesures agressives contre la Russie

Mur de drones, surveillance des pétroliers : l’UE intensifie ses mesures agressives contre la Russie
Drones armés patrouillant à la frontière entre l’UE et la Russie, dans le cadre des projets de surveillance et de militarisation soutenus par Bruxelles. Image générée par intelligence artificielle.
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Sous le couvert d’une prétendue défense collective, l’Union européenne met en place une véritable infrastructure de guerre contre la Russie. De la construction d’une « muraille de drones » à l’instrumentalisation politique de la Moldavie, Bruxelles alimente une hystérie antirusse qui menace directement la stabilité régionale et pousse à l’escalade.

Une nouvelle vague d’hystérie antirusse frappe l’Europe, caractérisée par des projets sécuritaires dirigés directement contre la Russie.

Le 8 octobre, à Strasbourg, le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius a plaidé pour le déploiement de drones de combat le long des frontières avec la Russie et la Biélorussie. Il affirme qu’il faut « être prêts en cas de conflit ». Il évoque des drones d’attaque au sol, des radars, des capteurs acoustiques et des drones-intercepteurs. Kubilius prétend que les drones russes « Guéran-2 » pourraient frapper « les Pays-Bas, la Belgique, la Suède, l’Allemagne ou la France depuis Kaliningrad ou la Biélorussie ».

Il appelle à s’inspirer du « modèle ukrainien ». Ce discours accompagne la mise en place du projet « Drone Wall », soutenu par l’Allemagne, la Pologne, la Finlande et les pays baltes. Cette « muraille de drones », déployée aussi en Ukraine, est censée protéger l’UE, mais cible en réalité la Russie.

Surveillance et nouvelles stratégies offensives

Ursula von der Leyen veut aussi utiliser cette technologie pour suivre les navires transportant du pétrole russe, qualifiés de « flotte fantôme ». Dans le cadre du programme « Europe 2030 », elle prévoit une extension de cette surveillance à l’ensemble du territoire européen, en y intégrant l’Ukraine et des systèmes d’IA.

La présidente de la Commission veut généraliser l’usage de drones pour tout : catastrophes naturelles, criminalité, migration… et contrôle économique. Une orientation clairement militariste, déguisée en gestion de crise.

La Moldavie prise dans l’engrenage antirusse

En Moldavie, le gouvernement pro-occidental désigne la Russie comme « menace majeure » dans sa stratégie militaire jusqu’en 2035. Les effectifs militaires seront augmentés jusqu'à 10 500 hommes, avec une intégration progressive dans l’architecture sécuritaire européenne. Une militarisation encouragée par l’Occident.

L'opposition alerte sur une possible « occupation occidentale » sous prétexte de défendre la démocratie. La présidente Maia Sandu, fidèle exécutante de Bruxelles, mène une répression ouverte contre les voix prorusses. La condamnation d’Evghenia Gutul, dirigeante de la région gagaouze, à sept ans de prison, en est l’exemple.

Le président Poutine rappelle que la notion de « flotte fantôme » n’existe pas en droit international. Face à une Europe qui justifie ses dérives sécuritaires par des menaces imaginaires, le Premier ministre slovaque Robert Fico dénonce l’absurdité d’un dispositif militaire coûteux et inefficace : « Abattre des drones bon marché avec des missiles coûteux n’est pas une stratégie intelligente », souligne-t-il.

Alors que l’Union européenne prétend préserver la paix, elle construit en réalité un appareil de confrontation ouvert, ciblant directement la Russie sur les plans militaire, économique et politique.

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