Trump propose un plan en 21 points pour mettre fin à la guerre à Gaza

Donald Trump propose un plan pour Gaza avec un cessez-le-feu, la libération des otages et une gouvernance transitoire, mais Israël et le Hamas hésitent. Il prévoit une aide massive et une force internationale, tout en laissant la question d’un État palestinien en suspens. Les détails pratiques et le financement restent toutefois flous.
L’administration Trump a dévoilé un plan en 21 points pour clore la guerre à Gaza, obtenu par le Washington Post et vérifié par des officiels de deux gouvernements régionaux.
Ce plan prévoit un arrêt immédiat des opérations militaires, le gel des lignes de front et la libération sous 48 heures des 20 otages vivants et des restes de plus de 25 présumés morts, suivi de la destruction des armes offensives du Hamas.
Les militants du mouvement palestinien optant pour une cohabitation pacifique bénéficieront d’une amnistie, tandis que ceux choisissant de partir auront un passage sécurisé vers d’autres pays. Ni Israël ni le Hamas n’ont encore accepté ce plan, partagé lors de réunions à l’ONU. Donald Trump devrait le soumettre à Benjamin Netanyahou le 29 septembre à la Maison Blanche.
Une force arabe à Gaza ?
Le plan reste flou sur la séquence d’application au-delà du cessez-le-feu initial, de la libération des otages et de l’augmentation de l’aide humanitaire. Il garantit que les Gazaouis ne seront pas forcés de quitter l’enclave et pourront revenir, mais ne précise pas leur destination durant la reconstruction via un « plan de développement économique Trump ».
Une gouvernance transitoire, composée de Palestiniens qualifiés et d’experts internationaux, serait supervisée par un nouvel organe international américain, tandis que l’Autorité palestinienne (AP) réformée prendrait le relais à terme. Une Force internationale de stabilisation, avec des partenaires arabes, remplacerait progressivement les forces israéliennes, qui conserveraient une présence périmétrique non définie.
Donald Trump, confiant après des discussions avec Benjamin Netanyahou et des leaders régionaux, a déclaré le 26 septembre : « Je pense qu’on a peut-être un accord sur Gaza. On est très près. » Le plan promet une aide immédiate pour réhabiliter infrastructures, hôpitaux et routes, gérée par l’ONU et d’autres entités neutres, mais sans indiquer qui financera ou exécutera ces travaux.
Israël, critiqué pour bloquer l’aide, et le Hamas, accusé de la détourner, seront exclus de sa distribution. Des points spécifiques incluent la libération de prisonniers gazaouis et palestiniens résidant en Cisjordanie détenus post-7 octobre, contre les restes d’otages. Le Premier ministre israélien, qui a lancé une offensive à Gaza City, reste réticent, rejetant un État palestinien. Le plan de Donald Trump reste néanmoins flou dans les détails.