En direct : les droits de douane de Donald Trump et les ripostes dans le monde

En direct : les droits de douane de Donald Trump et les ripostes dans le monde
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Le 2 avril, Donald Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 10% sur l’ensemble des importations américaines. Une «base initiale» à laquelle s’ajoutent des «tarifs réciproques» sur les produits provenant de pays avec lesquels Washington accuse les plus importants déficits commerciaux. Les partenaires des États-Unis ne sont pas d’accord.

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  • Trump durcit les droits de douane sur l’acier et l’aluminium à 50 % dès le 4 juin

    Le président américain Donald Trump a signé le 3 juin un décret faisant passer les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium de 25 à 50 %. Cette mesure, entrée en vigueur le 4 juin à minuit et une minute heure locale (6h01 à Paris), vise à protéger des secteurs jugés stratégiques pour la « sécurité nationale » des États-Unis. Ce doublement des taxes intervient après une première surtaxe de 25 % instaurée mi-mars, marquant une nouvelle étape dans la politique protectionniste de Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

    Dans le texte du décret, le président justifie cette décision par la nécessité de contrer « l’excès de production bon marché » provenant de pays étrangers, qui, selon lui, « mine la compétitivité » des industries américaines de l’acier et de l’aluminium. « Les droits de douane précédents ont soutenu les prix sur le marché américain, mais n’ont pas suffi à garantir la pérennité de ces industries ni à répondre aux besoins de la défense nationale », précise le document. Lors d’une visite dans une usine sidérurgique en Pennsylvanie, Donald Trump, qui a maille à partir avec l’appareil judiciaire étasunien pour faire admettre ses nouveaux tarifs douaniers, a promis que ces mesures rendraient les industries américaines « plus fortes que jamais ». Il s’est par ailleurs félicité de ses politiques douanières en écrivant sur son réseau social Truth Social : « Grâce aux tarifs douaniers, notre économie est en plein essor ! ».

  • Trump et ses tarifs : la bataille judiciaire continue

    La Cour d’appel des États-Unis a suspendu temporairement une décision du Tribunal fédéral du commerce international, qui avait invalidé les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump sur les importations en provenance de plus de 180 pays.

    Le ministère de la Justice, dans un argumentaire adressé à la Cour fédérale, a qualifié la décision initiale de « truffée d’erreurs juridiques », estimant qu’elle mettait en péril les efforts de Trump pour réduire le déficit commercial et rééquilibrer l’économie mondiale. Les avocats du gouvernement ont même averti qu’en l’absence d’une intervention rapide, ils saisiraient la Cour suprême pour éviter de graves dommages économiques et sécuritaires.

  • La justice américaine abolit les droits de douanes de Trump

    Le tribunal américain du commerce international vient de porter un coup majeur à l’agenda économique de Donald Trump. Dans une décision unanime, un panel de trois juges a annulé les tarifs douaniers imposés par le président Trump à plusieurs dizaines de pays, rapporte Politico. Le tribunal a estimé que Trump avait abusé de ses prérogatives légales en invoquant de vastes déclarations d’urgence nationale pour justifier ses mesures.

  • Trump sous pression pour durcir les sanctions contre la Russie

    Donald Trump fait face à des pressions de la part de hauts responsables américains pour envisager des sanctions plus sévères à l'encontre de la Russie, rapporte ce 29 mai NBC News.

    La chaîne américaine souligne également que le président américain « pourrait ne pas avoir le choix » si les « faucons » du Sénat parvenaient à faire adopter un projet de loi prévoyant des droits de douane de 500 % pour les pays qui achètent du pétrole, du gaz, de l'uranium et d'autres produits russes. Ces mesures ont été présentées début avril par un groupe de 50 sénateurs des partis démocrate et républicain américains.

  • Donald Trump accorde un sursis à l’Europe sur les droits de douane jusqu’au 9 juillet

    Le président américain Donald Trump a annoncé ce 25 mai qu’il acceptait de repousser l’introduction de droits de douane de 50 % sur les importations en provenance de l’Union européenne. Cette décision intervient après un appel de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a demandé un délai pour continuer les discussions. « Elle m’a demandé de repousser la date au 9 juillet. J’ai accepté », a déclaré Donald Trump, cité par Reuters.

    Initialement prévue au 1ᵉʳ juin, l’imposition des droits avait été annoncée après que Trump a exprimé son mécontentement quant au manque de progrès dans les négociations. Pour justifier sa position, il a dénoncé des pratiques commerciales injustes de la part de l’Union européenne et a qualifié l’Europe de « pire que la Chine ». Ursula Von der Leyen, de son côté, a qualifié l’appel avec le président Trump de « bon » et a souligné que l’UE avait besoin de temps pour « parvenir à un accord ».

  • Une étude indique que la menace de Trump d’appliquer ses droits de douane pourrait coûter 200 milliards d'euros à l'Allemagne

    L'économie allemande pourrait subir jusqu'à 200 milliards d'euros de pertes d'ici à fin 2028 si les droits de douane de 50 % restent en vigueur jusqu'à la fin du mandat du président américain Donald Trump, selon un rapport de l'Institut allemand de l'économie (IW) publié dans la journée du 23 mai.

    Les États-Unis sont le principal partenaire commercial de l'Allemagne, avec des échanges de marchandises estimées à 253 milliards d'euros (287 milliards de dollars) en 2024, selon les données officielles. D’une valeur de 17,7 milliards d'euros, l'excédent des exportations de l'Allemagne vers les États-Unis était le plus élevé de tous les partenaires commerciaux des Américains au premier trimestre 2025.

    L'Office fédéral de la statistique a également indiqué que les exportations vers les États-Unis dépassaient les importations de près de 75 %.

  • Le homard frais sauvera-t-il l’Europe de la gloutonnerie commerciale de Trump ?

    L’accord de 2020 conclu durant le premier mandat de Donald Trump avec l'Union européenne stipulait l’exonération des homards frais et congelés de droits de douane, à un moment où le président américain partait à la pêche aux voix pour sa réélection dans le Maine, un État dont l’économie repose en bonne partie sur la pêche.

    Le Financial Times a cité deux responsables de la Commission européenne qui ont affirmé que l’institution européenne était ouverte à l’idée d’une prolongation de l'accord sur le homard, qui expire le 31 juillet prochain, et ce, dans le cadre d'un ensemble de mesures dont la finalité est d’aboutir à un accord commercial avec les États-Unis, permettant de supprimer les droits de douane de Trump.

  • Tarifs douaniers américains sur l’UE : la France légèrement épargnée face à ses voisins

    Selon une étude des douanes relayée par BFM TV ce 20 mai, les exportations françaises vers les États-Unis sont soumises à un taux moyen de surtaxe de 9,6 %. Ce niveau reste inférieur à celui infligé à l’Allemagne (12,3 %), à la Hongrie (18,3 %) ou encore à la Slovaquie, frappée à hauteur de 22,1 %. Plus de huit produits français sur dix exportés vers le marché américain sont taxés à 10 %, tandis que 12 % sont totalement exemptés et une minorité frappée à 25 %. Cette disparité s’explique par la composition des exportations françaises : une part importante concerne les produits pharmaceutiques, totalement exonérés, ce qui fait mécaniquement baisser le taux moyen.

  • Les droits de douane tardent à générer l'afflux d'investissements étrangers promis par Trump dans les États américains

    Lorsqu'il a imposé ses nouveaux tarifs douaniers, le président Donald Trump avait promis des milliers de milliards de dollars d'investissements étrangers qui auraient dus être injectés dans l'économie américaine. Or, selon le média américain Politico, les officiels qui œuvrent pour attirer ces investissements vers les villes et les États américains affirment que pour l’heure, aucun afflux notable de capitaux n'a été constaté.

    C’est plutôt l’effet inverse qui semble se produire, affirment les responsables du développement économique et les législateurs dans plusieurs États du pays. En cause, l'incertitude alimentée par la guerre commerciale initiée par Donald Trump qui semble dissuader certaines entreprises étrangères d'investir massivement sur le marché américain, rapporte Politico.


  • Négociations Chine-États-Unis à Genève : Pékin salue une «étape importante» pour apaiser les tensions économiques mondiales

    Pékin et Washington ont commencé ce 10 mai à Genève leurs pourparlers commerciaux, qualifiés «d’étape importante» par les médias d’État chinois. Objectif : alléger les droits de douane punitifs qui plombent les échanges entre les deux puissances et perturbent l’économie mondiale depuis la récente escalade.

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