L'OTAN réfute l'affirmation de Mark Rutte concernant la mort des militaires américains disparus en Lituanie

Une porte-parole de l'OTAN a déclaré que la déclaration du secrétaire général de l'Alliance, Mark Rutte, concernant la mort de quatre militaires américains disparus lors d'un exercice en Lituanie était prématurée. Les recherches sont toujours en cours.
Les recherches pour retrouver les quatre militaires américains disparus le 25 mars lors d'un exercice militaire en Lituanie sont en cours, a rapporté sur X le 26 mars la porte-parole de l'OTAN, Allison Hart. Selon elle, l'annonce de leur décès par le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a été faite prématurément.
«Nous regrettons la confusion autour des remarques que Mark Rutte a faites aujourd’hui à ce sujet. Il faisait référence à des informations d’actualité et ne confirmait pas le sort des disparus qui reste inconnu», a-t-elle écrit.
La veille, Mark Rutte avait annoncé la mort de quatre soldats disparus lors d'un exercice militaire en Lituanie. Toutefois, les forces armées lituaniennes ont précisé qu'elles ne disposaient d'aucune preuve ni d'aucune information confirmant la mort des militaires.
La disparition de quatre militaires américains et d'un véhicule blindé a été signalée le 25 mars. L'incident s'est produit lors d'exercices militaires sur le polygone d'entraînement Général Silvestras Zukauskas à Pabrada, une ville située dans l'est de la Lituanie, près de la frontière avec la Biélorussie. Une opération de recherche à grande échelle a été lancée.
Le lendemain, 26 mars, le site de l'armée américaine en Europe et en Afrique a indiqué que «le véhicule blindé de dépannage M88 Hercules, utilisé par les quatre soldats américains portés disparus lors d’un exercice, a été localisé en Lituanie». Selon le communiqué, le véhicule blindé a été retrouvé «submergé dans un plan d’eau dans une zone d’entraînement». Les recherches pour retrouver les soldats disparus se poursuivent et sont menées par les armées américaine et lituanienne, ainsi que par des agences civiles.