L'aviation israélienne pourrait facilement frapper l'Iran après la destruction des défenses syriennes
La destruction des systèmes de défense aérienne syriens pourrait offrir à Tsahal l'opportunité de frapper les installations nucléaires iraniennes, a rapporté le 12 décembre The Times of Israël.
Après avoir ciblé méthodiquement les infrastructures militaires de l'armée de Bachar el-Assad à travers le pays, l'aviation israélienne aurait une fenêtre de tir sur l'Iran. Selon The Times of Israël, qui cite le 12 décembre plusieurs responsables militaires, Tsahal estime qu'«il existe une opportunité de frapper les installations nucléaires de l'Iran»
Tsahal «a détruit 86 % des systèmes de défense aérienne de l'ancien régime d'Assad en Syrie, soit un total de 107 composants de défense aérienne distincts et 47 autres radars» souligne notamment le quotidien israélien.
Ce dernier précise que ces chiffrent incluent notamment «80 % du système de défense aérienne à courte et moyenne portée SA-22», plus connu sous le nom de de Pantsir-S1 et «90 % du système de défense aérienne à moyenne portée russe SA-17», ou Bulk.
Plus d'obstacles à l'aviation israélienne dans la région
A ce jour, l'armée israélienne estime qu'une infime partie des défenses syriennes sont encore fonctionnelles et affirme pouvoir «opérer librement dans le ciel du pays».
D'ailleurs, Tsahal a déclaré le 12 décembre dans un communiqué que «le système de défense aérienne syrien est l'un des plus puissants du Moyen-Orient et le coup porté contre lui constitue une avancée significative pour la supériorité de l'armée de l'air dans la région».
Selon The Times of Israël, si l'aviation de Tsahal devait contourner Damas et ses environs pour mener des frappes sur l'Iran, aujourd'hui elle peut emprunter ce chemin sans avoir besoin d'activer la guerre électronique (EW), d'éviter des sites de SAM et d'être obligée de voler en rase-motte près de la frontière jordanienne.
Ainsi, un couloir aérien s'est ouvert pour l’armée de l’air israélienne jusqu’à l’Iran, sans véritable obstacle, dans un contexte où la Syrie est dépourvue d’armée. De surcroît, Tsahal peut survoler la capitale syrienne sans aucun risque de se faire abattre par un drone. L'armée israélienne craint toutefois que le reste de l'armement lourd syrien ne tombe aux mains du Hezbollah libanais qui se reconstituerait un arsenal.