Frappes israéliennes au Liban : le silence de Washington interpelle

Frappes israéliennes au Liban : le silence de Washington interpelle© Associated Press
Manifestation aux États-Unis demandant la fin du conflit à Gaza et au Liban.
Suivez RT en français surTelegram

La campagne de bombardements israéliens au Liban n'a pour l'heure pas fait réagir la diplomatie américaine, qui a demandé à Tel-Aviv de laisser ses ressortissants quitter le pays du Cèdre. Washington a également envoyé des renforts dans la zone en prévision d'une éventuelle régionalisation du conflit.

«Escalade au Liban : le silence approbateur de Washington ?», titre un article de L’Orient-Le Jour publié ce 25 septembre. Le quotidien libanais pointe du doigt l'attitude de la diplomatie américaine face à la campagne de bombardements israéliens qui frappe le Liban depuis le 23 septembre.

En effet, le quotidien francophone souligne que contrairement aux derniers pics de tensions dans la région, au lendemain de l’assassinat d’Ismaël Haniyeh fin juillet ou après la frappe sur l’annexe consulaire iranienne à Damas début avril, les efforts diplomatiques américains visant à calmer la situation sont aux abonnés absents. «Où se terre donc le ballet diplomatique habituel ?», s’interroge le média libanais.

L’Orient-Le Jour déplore qu’à ce jour, seul l’envoyé spécial de l’Élysée Jean-Yves le Drian ait fait le déplacement à Beyrouth pour appeler à la désescalade. En effet, depuis le début du conflit à Gaza, bien qu’allié inconditionnel de l’État hébreu, Washington a multiplié les tracts et les déplacements dans la région par le biais du chef de la CIA William Burns, de son chef de la diplomatie Antony Blinken ou du Monsieur Moyen-Orient de la Maison Blanche Brett McGurk. «Pourtant, la séquence a le potentiel de faire basculer le Moyen-Orient dans un conflit généralisé que toutes les parties entendent éviter depuis le déclenchement de la guerre à Gaza il y a bientôt un an», a souligné L’Orient Le Jour.

Washington renforce sa présence militaire au Moyen-Orient

Le président américain Joe Biden a toutefois déclaré le 24 septembre lors de son discours aux Nations unies qu’«une guerre totale n’était dans l’intérêt de personne» et qu’«une solution diplomatique était encore possible», rappelant son engagement en faveur d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, bien que les pourparlers soient au point mort.

«L’administration américaine ne paraît pas encline à pousser vigoureusement pour un accord de cessez-le-feu et une fin du conflit», constate néanmoins Delaney Simon, chercheuse à l’International Crisis Group, interrogée par le média libanais.

Même son de cloche pour Joe Macaron, chercheur au Wilson Center, qui souligne auprès de L’Orient-Le Jour que «le soutien américain aux politiques israéliennes est sans précédent».

D’ailleurs selon un article du média Axios publié le 23 septembre, l’administration américaine a demandé à son allié israélien de faciliter l’évacuation potentielle de ses ressortissants du Liban.

Le même jour, le New York Times révélait que Washington avait envoyé des troupes supplémentaires au Moyen-Orient en prévision d’une escalade régionale, précisant qu’au total environ 40 000 soldats américains y étaient stationnés.

Néanmoins, selon l'article de L'Orient-Le Jour, si Washington est resté silencieux jusque-là face aux bombardements israéliens sur le Liban, les États-Unis auraient fait part de leur opposition quant à une probable intervention terrestre des troupes israéliennes dans le sud du Liban.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix