Multiplication des scandales dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance

Suivez RT en français surTelegram

Les révélations se succèdent sur des violences commises dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance. Dernière en date : des soupçons de viols entre mineurs dans un foyer du Maine-et-Loire, où victimes et auteur présumé ont cohabité des semaines.

Le 19 décembre 2025, Le Courrier de l’Ouest dévoile une affaire glaçante dans un foyer géré par l’association Le Colibri, entre Angers et Cholet. Une adolescente est soupçonnée d’agressions sexuelles sur trois garçons âgés de 12 à 15 ans. Selon une source interne, « on parle de viols avérés », des faits courants dans ces institutions puisque près d'un enfant placé sur deux est victime de violences sexuelles en France. Malgré une plainte déposée début novembre et une enquête ouverte, les mineurs concernés sont demeurés ensemble plusieurs semaines.

Le directeur de l’association, Jérôme Aucordier, confirme avoir signalé les faits à l’Aide sociale à l’enfance (ASE), mais le Conseil départemental du Maine-et-Loire n’a pas réagi immédiatement, soulevant des questions sur l’urgence de la situation. Cette affaire fait écho à d’autres scandales récents à Paris.

Le 18 décembre, France info rapporte le témoignage d’une mère dont les deux fils de 3 et 4 ans ont été tondus à blanc dans un foyer du 18ème arrondissement, géré par la fondation OVE. « J’ai eu du mal à les reconnaître, je me suis sentie dépossédée de mes enfants », confie-t-elle.

Le motif invoqué ? Des poux. Pourtant, la mère avait fourni un traitement anti-poux et donné son accord pour une simple coupe, pas un rasage. Christian Berthuy, directeur de l’OVE, admet que « la coupe a pu être réalisée plus court que prévu », mais nie un rasage à blanc. La mairie de Paris a transmis un signalement au parquet et convoqué le directeur mais n’échappe pas aux critiques sur son inaction en amont de ces affaires.

En Bretagne, le 17 décembre, un bébé d’un mois confié à l’ASE à Quimper a été enlevé par sa mère et retrouvé sain et sauf à Landerneau. Quatre personnes ont été interpellées, illustrant les tensions familiales autour des placements. Ces cas s’inscrivent dans une série plus large. Dès le 9 décembre, France info révélait qu’un enfant de 8 ans, Eliott, avait été tondu en guise de sanction dans un foyer du 13ème arrondissement, filmé et moqué sur une boucle WhatsApp d’éducateurs. « C’est une sanction », avoue une éducatrice dans les échanges. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a considéré les faits « inqualifiables » et annoncé un projet de loi sur la protection de l’enfance.

La mère d’Eliott, menacée par l’ASE de ne plus voir ses enfants si elle portait plainte, a brisé le silence et probablement lancé un grand chantier national sur le sujet poussant les autorités publiques à mieux gérer les institutions auxquelles sont confiés les enfants placés.

Les scandales récents entourant l'ASE mettent en lumière une multiplication alarmante des cas de maltraitance au sein de ces structures. La multiplication des révélations souligne des failles dans la protection des mineurs vulnérables alors que des cas de prostitution ont déjà éclaboussé l’aide sociale à l’enfance au début du mois de novembre 2025

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix