ONU : conférence à New York du Groupe d’initiative de Bakou des indépendantistes des territoires ultramarins français et néerlandais

ONU : conférence à New York du Groupe d’initiative de Bakou des indépendantistes des territoires ultramarins français et néerlandais© Groupe d'initiative de Bakou / Réseaux sociaux
Participants à la conférence «Décolonisation : une révolution silencieuse», le 15 avril 2025 à New York.
Suivez RT en français surTelegram

Sous l'égide du Groupe d’initiative de Bakou, des représentants indigènes des territoires ultramarins français et néerlandais, de la Guadeloupe à la Nouvelle-Calédonie en passant par Bonaire et Saint-Martin, se sont réunis le 15 avril afin de réclamer une «compensation financière» et le «retour des terres expropriées».

« Décolonisation : une révolution silencieuse » tel était l’intitulé de la conférence organisée le 15 avril au siège de l’ONU à New York par le Groupe d’initiative de Bakou. Une conférence qui a été « enregistrée pour la première fois en tant qu'événement des Nations Unies » a souligné une correspondante de l’Agence d’Information d’État de l’Azerbaïdjan (AZERTAC).

Cette dernière a notamment rapporté que des participants originaires, notamment, de la Guadeloupe, de la Guyane française, de la Martinique, de la Nouvelle-Calédonie, de Saint-Martin ou encore de La Réunion étaient présents. Étaient également présents, des militants originaires des territoires néerlandais d’Aruba et de Bonaire.

Toujours selon la même source, des sessions intitulées « La mémoire collective, l’effacement et la résistance des peuples autochtones d’ascendance africaine » et « La dynamique de la décolonisation géopolitique dans les territoires sous domination coloniale » ont été organisées.

Des réparations financières, ainsi que des « investissements », exigés

Dans une déclaration commune, ceux-ci condamnent « catégoriquement les structures durables du colonialisme et le refus continu des puissances coloniales d'assumer la responsabilité de leurs crimes historiques », estimant que les « injustices » issues de la colonisation « persistent à travers des formes modernes d'oppression économique, de destruction culturelle et de marginalisation politique systémique » ils exigent « des réparations immédiates et concrètes ».

Au titre de ces réparations, les participants exigent une « compensation financière directe », le « retour des terres volées » et des « artefacts cultuels et culturels » et des « investissements majeurs » dans les secteurs de la Santé et de l’Éducation, ainsi que dans un « fonds de justice économique pour autonomiser durablement les communautés afro descendantes »

« C'est ma vie de me battre pour mon peuple et mon pays », a notamment déclaré Viro Xulue, ancien secrétaire général adjoint du Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie. « Nous voulons la liberté pour tous les peuples du monde, c’est pourquoi nous travaillons ensemble, pour protéger les droits de l’homme et les droits des autochtones », a-t-il ajouté au micro de la chaîne AnewZ.

Le Groupe d’initiative de Bakou « soutient une lutte juste », affirme son directeur

« Dans les prochaines années, nous verrons le peuple kanak devenir libre et indépendant », a déclaré le directeur exécutif du Groupe d’initiative de Bakou, Abbas Abbasov, également au micro d’AnewZ. Le BIG « soutient une lutte juste » a-t-il assuré, avant d’ajouter « uniquement contre le colonialisme et le néocolonialisme en vertu du droit international ».

Selon l’agence de presse azérie Report, les participants ont également condamné la résolution adoptée le 28 mars par l’Assemblée nationale « visant à condamner les ingérences de l’Azerbaïdjan et du Groupe d’initiative de Bakou en Nouvelle-Calédonie et dans les outre-mer ».

Le « Caillou » avait été plusieurs mois durant la proie de troubles, à partir de la mi-mai 2024, au moment où l’Assemblée nationale adoptait un projet de réforme constitutionnelle visant à ouvrir le corps électoral pour les élections provinciales, le scrutin local le plus important dans cet archipel. Une réforme à laquelle les indépendantistes étaient farouchement opposés. Ces troubles avaient fait quatorze morts et causés, selon le gouvernement local, 2,2 milliards d'euros de dégâts.

Dans les jours qui avaient suivi le déclenchement des émeutes, le ministre français de l'Intérieur et des Outre-mer d’alors, Gérald Darmanin, avait accusé l'Azerbaïdjan d'ingérence en Nouvelle-Calédonie. Des accusations qu’avait jugé « infondées » et « inacceptables » la diplomatie azerbaïdjanaise, exigeant l’« arrêt de la campagne de diffamation contre notre pays ».

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix