France-Algérie : le Parlement renouvelle son groupe d’amitié pour apaiser les tensions
© Facebook / Sabrina Sebaihi
Dans un contexte de tensions entre la France et l’Algérie, le Parlement français a renouvelé, le 8 mars, la composition du groupe d’amitié Algérie-France, avec pour objectif d’apaiser la crise.
Le député socialiste Laurent Lhardit a succédé, le 8 mars, au député Renaissance Belkhir Belhaddad à la tête du groupe d’amitié Algérie-France à l’Assemblée nationale.
Selon le site d’information algérien TSA, le nouveau président prône un rapprochement avec Alger et met en garde contre les conséquences du bras de fer engagé par le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à l’égard de l’Algérie.
«Il faut prendre garde à ne pas ramener les relations France-Algérie à des combats de politiques intérieures, avec le Premier ministre François Bayrou qui court après Bruno Retailleau, lui-même courant après le Rassemblement national», a déclaré le député socialiste marseillais Laurent Lhardit.
Une équipe diversifiée avec trois Franco-Algériens parmi les vice-présidents
Lhardit sera épaulé par six vice-présidents, dont trois d’origine algérienne : Sabrina Sebaihi (EELV), Fatiha Keloua Hachi (PS) et Idir Boumertit (LFI).
Dans une déclaration à la presse, rapportée par TSA, la députée Sabrina Sebaihi a plaidé pour un retour à une approche diplomatique plus apaisée : «Il faut remettre de la diplomatie, de la discrétion et du respect des deux côtés.»
Première initiative : audition de l’ambassadeur de France à Alger
Le groupe d’amitié compte également trois députés franco-algériens issus de La France insoumise (LFI) : Sébastien Delogu, Abdelkader Lahmar et Zahia Hamdane.
La première démarche du nouveau groupe sera l’audition de l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, afin d’évaluer les tensions bilatérales et d’explorer des pistes de rapprochement.
