La Russie finance des projets agricoles de l'organisation onusienne au Sahel

Avec un soutien financier de 3 millions de dollars de la Russie, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'apprête à lancer d'importants projets agricoles. Dès le début de l'année 2026, cinq pays du Sahel bénéficieront d'initiatives visant à développer une agriculture résiliente au changement climatique.

Au début de l'année 2026, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) lancera, avec le soutien financier de la Russie, des projets agricoles dans cinq pays du Sahel, a déclaré Oleg Kobiakov, directeur du bureau de liaison de la FAO avec la Russie, dans une interview accordée à l'agence russe TASS.

« Le projet de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) visant à développer une agriculture résiliente au changement climatique dans la vallée de Ferghana (Kirghizistan, Tadjikistan et Ouzbékistan) sera lancé d’ici la fin d’année, et un projet similaire dans cinq pays de la région du Sahel en Afrique sera initié début 2026. Ces deux projets sont financés par la Russie, par l’intermédiaire du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, à hauteur de 3 millions de dollars », a-t-il souligné.

Oleg Kobiakov a ajouté que la FAO était intéressée par le partage des innovations russes, qui sont rapidement mises en œuvre dans tous les sous-secteurs de l'agriculture russe. Selon lui, elle a été choisie comme opérateur de ce projet, qui sera mis en œuvre par trois instituts russes, spécialisés dans l’agro-amélioration. « L’organisation s’attend donc à ce que l’aide financière russe assurée par le biais de la FAO, une aide largement sollicitée à l'échelle mondiale, se poursuive et s’intensifie », a-t-il indiqué.

En novembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, à l'occasion de la Conférence africaine sur la sécurité alimentaire à Addis-Abeba, a réaffirmé l'engagement de la Russie à renforcer l'amitié et la coopération économique avec l'Afrique. Selon lui, Moscou est conscient « à quel point les questions de sécurité alimentaire comptent » pour ses partenaires, et c'est pourquoi les acteurs économiques russes « continueront d'apporter l'assistance nécessaire pour relever ce défi ».