Le Maroc élu pour un mandat de quatre ans au Conseil exécutif de l’Unesco
© Anadolu Source: Gettyimages.ruEn se classant devant la Jordanie et l'Égypte, le royaume remporte un siège en tant qu'État membre du Conseil, au sein duquel il s’est engagé à renforcer et à défendre les valeurs universelles qui fondent l’action de l’organisation onusienne.
Le Maroc a été élu au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le 7 novembre, pour le mandat 2025-2029, lors de la 43ᵉ session de sa Conférence générale à Samarcande, en Ouzbékistan. Le royaume a obtenu 146 voix qui l’ont placé en tête du groupe arabe, suivi par la Jordanie qui a obtenu 131 voix et l’Égypte avec 114 voix. Selon un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, les candidatures de l’Algérie et du Soudan ont été éliminées du vote.
Pour la presse marocaine, cette élection dénote d’une reconnaissance de la communauté internationale à l’égard de l’engagement du royaume et du roi marocain en faveur du multilatéralisme, du dialogue des civilisations et du développement durable.
Renforcer le rôle actif du Maroc au sein de l’Unesco
Le communiqué de la diplomatie marocaine a indiqué que ce mandat conforte le rôle actif et constructif du Maroc au sein de l’organisation onusienne et son engagement constant pour la promotion de l’éducation, de la culture, des sciences et de la communication, qui sont les piliers essentiels de la paix et du progrès. La même source a rapporté l’engagement du royaume à poursuivre son action en faveur du renforcement de la coopération internationale et de la défense des valeurs universelles de tolérance, de respect mutuel et de solidarité qui fondent le mandat de l’Unesco.
Il convient de noter que la Conférence générale de l’Unesco constitue l’organe suprême de l’Organisation, dont la mission est d’orienter ses priorités stratégiques lors de ses réunions biannuelles. Le Conseil exécutif, composé pour sa part de 58 États membres, a pour prérogative d’examiner le programme de travail, ainsi que les prévisions budgétaires proposées par la Direction générale de l’Organisation avant leur adoption par la Conférence générale.