L’Algérie brille par son absence au plus grand exercice militaire américain jamais organisé en Afrique
© Facebook / U.S. Embassy Tunis
Alors que les États-Unis s’apprêtent à lancer «African Lion 25», un exercice militaire impliquant plus de 10 000 soldats et 40 pays partenaires, l’absence de l’Algérie, pourtant acteur régional majeur, suscite l’interrogation. Ni pays participant, ni même observateur, Alger reste en retrait de cette opération stratégique coordonnée par l’AFRICOM.
Baptisé « African Lion 25 », cet exercice annuel majeur, dirigé par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), a été détaillé dans un communiqué publié le 10 avril par l’armée américaine. Les manœuvres se dérouleront dans quatre pays africains : la Tunisie, le Maroc, le Ghana et le Sénégal, avec la participation de plus de 40 pays, dont sept membres de l’OTAN.
Selon ce communiqué, plus de 10 000 soldats prendront part à cet exercice multinational, présenté comme le plus vaste jamais organisé par les États-Unis sur le continent africain.
Une absence qui interroge
De nombreux pays africains participeront à ces exercices, y compris plusieurs pays d’Afrique du Nord, à l’exception notable de l’Algérie. Selon les informations officielles, l’armée algérienne ne participera à aucune des étapes prévues en Tunisie, au Maroc, au Ghana ou au Sénégal.
Par ailleurs, l’Algérie ne figure pas non plus parmi les pays observateurs de cette édition, qui inclut la Belgique, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, l’Inde, le Qatar et la République du Congo. Une absence d’autant plus remarquable que l’Algérie est considérée comme un acteur militaire de poids sur le continent.
La Tunisie, première étape d’« African Lion 25 »
Le coup d’envoi de l’exercice sera donné en Tunisie le 14 avril, avec la participation des forces armées de l’Égypte, du Ghana, du Kenya, de la Libye, du Nigeria, de l’Espagne, de la Tunisie et des États-Unis.
L’armée américaine a précisé que ces exercices couvriraient les domaines terrestre, aérien, maritime, spatial et cybernétique, dans le but de renforcer l’interopérabilité, la coopération régionale et la capacité de réponse aux crises. L’objectif affiché est de consolider les partenariats stratégiques des États-Unis avec leurs alliés africains.
