Opération spéciale : Poutine salue les Français qui combattent aux côtés de la Russie

Lors d’une prise de parole ce 30 avril, depuis le mont Poklonnaïa à Moscou, Vladimir Poutine a salué ceux qui «partagent» les principes et valeurs de la Russie et a évoqué le cas des Français qui, aux côtés de la Russie, combattent les forces de Kiev.
« Ce qui est important, c’est qu’il y a toujours eu des gens qui ont partagé et qui partagent nos principes et nos valeurs, des gens qui sont avec nous », a déclaré Vladimir Poutine ce 30 avril, à l’occasion du marathon éducatif « Le savoir de première main » dédié au 80e anniversaire de la Grande Victoire et auquel participe le Musée de la Victoire, sur le mont Poklonnaïa à Moscou.
« Aujourd’hui également, il y a des Français qui se battent aux côtés de nos soldats dans la zone de l’opération militaire spéciale. Ils ont donné à leur unité le nom de : "Normandie-Niémen", tout comme leurs grands-pères et arrière-grands-pères », a poursuivi le chef de l’État russe, en référence à l’escadrille de pilotes français qui ont combattu sur le front de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale.
« Nous sommes assurément une nation de gagnants »
« En Europe dans son ensemble, beaucoup de gens partagent notre position, beaucoup » a par ailleurs déclaré le président russe, avant d’ajouter que « certains restent silencieux, d'autres s'expriment très modestement, de sorte qu'ils ne sont pas particulièrement entendus ».
Quant à la tendance en Occident à déformer l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, où la contribution de l’Union soviétique à la victoire sur l’Allemagne nazie est de plus en plus minimisée, « nous sommes assurément une nation de gagnants. Une nation au sens large du terme » a déclaré Vladimir Poutine, renvoyant à « tous les groupes ethniques » de l’ex-URSS.
Plus tôt dans la journée, à l'occasion du IIIe Congrès international antifasciste, Vladimir Poutine avait appelé à l'unité afin de « défendre la vérité » sur la Seconde Guerre mondiale, dénonçant que ses aboutissants puissent être « révisés et falsifiés pour servir des intérêts politiques égoïstes ». Ce conflit, le « plus brutal » du XXe siècle, a rappelé le chef de l'État russe, a coûté la vie a notamment coûté la vie à 27 millions d’âmes soviétiques.