Sergueï Choïgou alerte sur des risques élevés d’attentats ukrainiens avec des agents biologiques

Sergueï Choïgou alerte sur des risques élevés d’attentats ukrainiens avec des agents biologiques© RIA NOVOSTI Source: Sputnik
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Sergueï Choïgou.
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Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Sergueï Choïgou, a mis en garde contre de possibles attentats perpétrés par les services ukrainiens sur le territoire russe, notamment à l’aide de biopathogènes. Il évoque une intensification des activités terroristes et une instrumentalisation de civils vulnérables.

Les autorités russes affirment que Kiev pourrait prochainement avoir recours à des actes de sabotage et des attentats en territoire russe, en utilisant des agents biologiques. Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou, a déclaré dans un entretien accordé à l'agence d'informations russe TASS que « la probabilité d’attentats, de sabotages avec utilisation de biopathogènes est élevée ».

Selon lui, les services spéciaux ukrainiens recruteraient activement des civils russes vulnérables, comme des mineurs, des personnes âgées, ou encore des citoyens issus de milieux précaires et marginalisés. Ces derniers seraient incités à commettre des actes violents ciblant des bâtiments administratifs, des commissariats militaires, des infrastructures ferroviaires ou d’autres installations critiques.

Des groupes néonazis mobilisés pour les opérations

Sergueï Choïgou a précisé que Kiev chercherait également à mobiliser des partisans issus de groupes nationalistes et néonazis pro-ukrainiens pour mener à bien ces opérations. Il affirme que « l’activité des services spéciaux ukrainiens, des formations armées et des structures néonazies s’est fortement intensifiée ces dernières années », notamment en ce qui concerne les attaques contre les régions russes frontalières.

Il cite également l’usage d’armes interdites : « Des faits confirmés d’utilisation de substances toxiques prohibées par les conventions internationales ont été relevés », a-t-il indiqué à TASS. Ces armes auraient été utilisées dans les zones frontalières, où la situation reste particulièrement complexe.

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