La libération par la Russie des territoires envahis par l’armée atlantico-ukrainienne dans la région de Koursk met en lumière une pratique systémique de violation du droit international humanitaire. Le Comité d’enquête parle déjà de 22 victimes civiles à Rousskoïe Poretchnoïe, devenu pour Karine Bechet-Golovko, le symbole de la barbarie atlantiste.
Quand les militaires russes sont arrivés dans la localité de Rousskoïe Poretchnoïe, ils ont commencé par vérifier les caves et sous-sols. Question de sécurité. C’est alors qu’ils firent une découverte macabre, que l’armée atlantico-ukrainienne a tenté de masquer par des tirs drus sur ces habitations. Le 24 janvier, les soldats russes ont pu sortir le premier corps, celui d’une femme, mais celui de l’homme qui était avec elle a été détruit, il est resté au fond du cratère après les tirs.
Dans un premier temps, neuf corps ont été retrouvés. Ils ont été fusillés après avoir été battus à mort, torturés à l’électricité. Les femmes ont été violées. Parfois, une grenade a été jetée pour achever le travail.
Le Comité d’enquête de la Fédération de Russie a établi la responsabilité de plusieurs militaires ukrainiens de la 92e brigade d’assaut : «Entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, suivant les ordres de leur commandant, ils ont tué 11 hommes et trois femmes dans le village de Rousskoïe Porechnoïe. En outre, les militaires ukrainiens ont commis des viols et des actes sexuels violents sur huit femmes, qui ont ensuite été tuées. Les complices ont ensuite déplacé les corps des 22 citoyens, qu'ils avaient tués dans les sous-sols d'immeubles d’habitation du village.» Le Comité d’enquête agit contre ces suspects sur la base d’une inculpation de terrorisme, viol et viol en réunion.
Le niveau de violence de ces militaires ukrainiens, formés en Occident, encadrés par des «conseillers» de pays de l’OTAN, exécutant les ordres pris en dehors de Kiev, choque. Une attitude bestiale, primaire, exprimant cette volonté de destruction totale, qui motive cette lutte des atlantistes contre la Russie. Des siècles de haine se sont engouffrés dans les caves de Rousskoïe Poretchnoïe.
Ces «actes de terrorisme», ces «viols», si l’on regarde de plus près le droit international humanitaire, sont caractéristiques de crimes de guerre. La Croix-Rouge internationale a publié un récapitulatif des cas de crimes de guerre, à la fois au regard du Statut de Rome, et des Conventions de Genève. Si la Russie ne reconnaît pas la CIP, donc le Statut de Rome ne peut lui être imputé, l’Ukraine en revanche collabore activement. Mais il est vrai que la CPI ne mène qu’une parodie d’enquête à charge... contre la Russie, ce pour quoi elle a été financée.
Une violation caractérisée des Conventions de Genève
Toujours est-il que les exactions commises par ces militaires ukrainiens, conformément aux ordres reçus, entraînent une violation caractérisée des Conventions de Genève de 1949, de leurs protocoles additionnels et de conventions supplémentaires conclues en la matière.
En ce sens sont constitutifs de crimes de guerre au sens de la violation des Conventions de Genève de 1949 :
- L'homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé.
Or, ces militaires ukrainiens ont volontairement tué des civils, les ont volontairement torturés avant cela et ont violé les femmes. Ce qui entre parfaitement dans le cadre de la définition des crimes de guerre.
De plus, constituent une violation du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I), du 8 juin 1977 :
- «[les actes suivants, lorsqu'ils sont commis intentionnellement, en violation des dispositions pertinentes du présent Protocole, et qu'ils entraînent la mort ou causent des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé] Soumettre la population civile ou des personnes civiles à une attaque» (art. 85 (3) (a));
- [Lorsqu'ils sont commis intentionnellement, en violation des dispositions pertinentes du présent Protocole, et qu'ils entraînent la mort ou causent des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé] Lancer une attaque sans discrimination atteignant la population civile ou des biens de caractère civil, en sachant que cette attaque causera des pertes en vies humaines, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux biens de caractère civil, qui sont excessifs au sens de l'article 57, paragraphe 2 a iii.
- [Lorsqu'ils sont commis intentionnellement, en violation des dispositions pertinentes du présent Protocole, et qu'ils entraînent la mort ou causent des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé] Soumettre à une attaque des localités non défendues et des zones démilitarisées. (art. 85 (3) (d)).
La population civile de la localité de Rousskoïe Poretchnoïe a bien été attaquée par des forces armées d’une armée régulière, puisque les pays de l’OTAN se protègent sous la bannière ukrainienne. Cette attaque est bien disproportionnée, les habitants ne constituant pas une menace, ni même une cible militaire. Cela constitue un autre crime de guerre.
Une logique de destruction physique totale de l’ennemi
La gravité des crimes commis à Rousskoïe Poretchnoïe dépasse de loin la question du terrorisme, pratique malheureusement inhérente à tout conflit armé. Ces crimes, ici, ressortent de la logique de la destruction physique totale de l’ennemi. La «normalisation» des crimes au sein de l’armée atlantico-ukrainienne sous-entend que leur commission participe de la stratégie militaire utilisée contre la Russie. Non pas uniquement contre l’armée russe, mais bien contre la Russie.
Dmitri Medvedev a soulevé cet aspect au sujet des déclarations d’une sénatrice tchèque appelant de ses vœux la répétition du Blocus de Léningrad. Un monde qui devient fou ou qui se pourrit de l’intérieur ? Question posée en ces termes : «Eh bien, comment cela est-il concevable, hein ? Que leur est-il arrivé là-bas ? Que s’est-il passé dans cette même République tchèque paumée, où des dizaines de milliers de nos compatriotes sont morts lors de l’opération de libération de Prague (je ne parle pas des Tchèques ordinaires – il y en a encore beaucoup) ? Qu’est-il arrivé aux fameuses «élites» et aux autorités ? Ce n’est même plus la russophobie à laquelle nous sommes habitués.»
En effet, ils ne deviennent pas fous. Ni ces Tchèques, ni ces soldats ukrainiens, ni les formateurs de l’OTAN. Ils ne sont pas fous, ils mènent un combat à mort. Car l’existence physique de la Russie n’est pas acceptable pour eux, pour le pouvoir qu’ils représentent et qui n’a rien à voir ni avec la République tchèque, ni avec l’Ukraine, ni avec les pays européens. Ce pouvoir globaliste atlantico-centré mène un combat à mort contre la Russie – et les Russes.
Rousskoïe Poretchnoïe est ce village martyre, symbole de la barbarie qui peut s’abattre sur la Russie, si elle baisse la tête.
Rousskoïe Poretchnoïe est ce village martyre, symbole de la barbarie qui s’est emparée de nos belles contrées civilisées, depuis qu’elles ont baissé les yeux.