Trump déclare nuls et non avenus des décrets de Biden signés par la machine à signatures

Donald Trump a annoncé sur Truth Social qu'il révoquait tous les documents signés par son prédécesseur Joe Biden via une machine à signatures automatique, estimant que ce mécanisme n'était pas utilisé avec l'accord direct de l’ancien président. Il a menacé son prédécesseur de poursuites pour parjure en cas de fausse déclaration.

Le président américain Donald Trump a annoncé l'invalidité de tous les documents et décrets signés par son prédécesseur Joe Biden à l'aide d'un stylo automatique. Sur son réseau social Truth Social, le chef de la Maison Blanche a souligné que l'utilisation de ce mécanisme pour signer n'était autorisée qu'avec l'accord direct du président.

Selon Donald Trump, les papiers signés par signature automatique représentent environ 92 % du nombre total de documents. « Je révoque par la présente tous les ordres exécutifs et tout ce qui n’a pas été signé directement par Joe Biden l’escroc, parce que les personnes qui exploitaient la machine à signatures le faisaient illégalement », a-t-il déclaré.

Le président américain a ajouté que Joe Biden n'avait pas participé personnellement au processus de signature et qu'en cas d'allégations concernant sa participation, il « sera accusé de parjure ».

En septembre dernier, le portrait de Joe Biden à la Maison Blanche a été remplacé par une photo d'un autographe. Selon le président américain, l'ancien locataire de la Maison Blanche était incapable d'exercer ses fonctions et les membres de son administration utilisaient un autographe pour signer des documents en son nom. Donald Trump lui-même a reconnu avoir utilisé la signature automatique, mais a souligné qu'il n'y avait recours que pour des documents « sans importance », par exemple pour répondre à des lettres.

En juin dernier, Donald Trump a ordonné l'ouverture d'une enquête, affirmant que la signature automatique de l'ancien président américain avait été utilisée sur des milliers de documents afin d'obtenir des changements politiques « radicaux ». Il a qualifié l'affaire de l'utilisation du mécanisme de signature automatique comme l'un des scandales les plus retentissants de l'histoire des États-Unis après les élections de 2020.