De «raser Moscou» à la doctrine de l’OTAN : la volte-face du ministre belge de la Défense

De «raser Moscou» à la doctrine de l’OTAN : la volte-face du ministre belge de la Défense Source: Gettyimages.ru
Theo Francken, ministre belge de la Défense
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Le ministre belge de la Défense, Theo Francken, a dû faire machine arrière après une déclaration tonitruante évoquant la possibilité de «raser Moscou». Face au tollé suscité et aux réactions diplomatiques, il a accusé le quotidien De Morgen d’avoir déformé ses propos.

Theo Francken, ministre belge de la Défense, a démenti dans une interview à la RTBF avoir menacé de « raser Moscou », affirmant que cette formule avait été attribuée à tort par le journal belge De Morgen. Selon lui, il n’aurait fait que rappeler le principe fondateur de la dissuasion nucléaire occidentale.

Le 27 octobre, dans un entretien au magazine Humo, le ministre avait été interrogé sur l’éventualité d’une frappe russe visant Bruxelles. « Non, car cela reviendrait à frapper le cœur de l’OTAN, et nous raserions alors Moscou », avait-il répondu. De Morgen avait ensuite relayé la citation en titrant sur cette menace de représailles.

L’ambassade de Russie en Belgique avait répliqué dès le lendemain, estimant que de tels propos relevaient d’une « irresponsabilité dangereuse », tout en soulignant que ce sont précisément de tels hommes politiques, et non la Russie, qui constituent une menace pour l'avenir du continent et qui sont capables de le plonger dans une nouvelle guerre.

Face au tollé général suscité par ces propos, Francken a cherché, quelques jours plus tard, à apaiser les tensions : « Je pense qu'il vaut mieux lire l'interview que j'ai donnée à Humo. De Morgen a paraphrasé ce que j'ai dit d'une manière méchante, incorrecte et injuste. J'ai répondu à une question du journaliste sur "Est-ce que Poutine va envoyer une arme nucléaire sur Bruxelles ?" J'ai dit non parce qu'il sait que, s'il le fait, on va envoyer des armes sur Moscou. C'est le principe de base de l'OTAN depuis 76 ans. »

Sous pression, Francken a répété qu’il se référait uniquement au mécanisme de dissuasion de l’OTAN. Il a également affirmé que l’Alliance ne souhaitait pas « entrer en guerre » avec Moscou.

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