Von der Leyen et son mur anti-drones : fissures avant la première pierre

Von der Leyen et son mur anti-drones : fissures avant la première pierre Source: Gettyimages.ru
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
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Le projet européen de «mur anti-drones», destiné à protéger l’Est du continent, se heurte déjà à de vives oppositions. Les pays frontaliers le soutiennent, mais d’autres jugent l’idée irréaliste et trop coûteuse.

L’idée d’un « mur anti-drones », censée protéger la frontière orientale de l’Union européenne, illustre à quel point Bruxelles peine à transformer ses grandes annonces en réalité concrète. Présenté comme un projet de bouclier high-tech mêlant radars et systèmes d’interception, ce dispositif se heurte déjà à des fractures internes, selon Politico.

D’après le média américain, les pays « situés aux premières lignes », notamment en Europe centrale et orientale, souhaitent voir ce dispositif se concrétiser rapidement. Mais plus l’on s’éloigne de la frontière russe, plus les voix sceptiques se multiplient. Elles pointent la faisabilité technique d’un mur long de plusieurs milliers de kilomètres, son coût astronomique et son articulation avec les structures existantes de l’OTAN.

Le cœur du problème réside dans l’argent, note Politico. Bruxelles voudrait mobiliser des fonds communs, mais chaque État membre doit donner son accord. Or, dans le sud de l’Europe, on considère que de tels investissements ne devraient pas être monopolisés par l’Est, mais bénéficier à l’ensemble du continent. Résultat : appels à la « solidarité » d’un côté, refus de s’engager à l’aveugle de l’autre.

Un sommet sans résultat

Le sommet européen du 1er octobre à Copenhague s’est transformé en un long exercice de rhétorique, sans résultat concret, toujours selon le média américain. Prévu pour deux heures, le débat consacré à la défense a finalement duré près de quatre heures. Chaque chef d’État ou de gouvernement a tenu à s’exprimer, souvent au-delà de ses notes préparées, rendant les discussions interminables.

Les dirigeants se sont concentrés sur deux thèmes principaux : la relation avec la Russie et le conflit en Ukraine, d’une part, et le projet de « mur anti-drones », d’autre part. Or, près des trois quarts du temps ont été absorbés par ce dernier sujet, reléguant la question ukrainienne à une seule heure de débat.

Selon plusieurs responsables présents, cités par Politico, les conversations n’ont débouché sur aucun accord substantiel, que ce soit sur la sécurité, la paix ou les moyens d’action communs.

Le « mur anti-drones » est un projet qui prévoit la création, sur le flanc oriental de l’OTAN, d’un système de protection contre les appareils sans pilote. L’idée a commencé à être discutée à la suite d’une recrudescence, ces dernières semaines, des violations de l’espace aérien des pays du bloc par des drones non identifiés. Dans plusieurs cas, la Russie a été accusée d’être à l’origine de ces vols sans qu’aucune preuve n’ait été apportée. Moscou a rejeté toutes ces accusations infondées.

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