Avec «l'autre petit dictateur européen», l’intégration de la Moldavie à l'UE est impossible, affirme un journal italien

Avec «l'autre petit dictateur européen», l’intégration de la Moldavie à l'UE est impossible, affirme un journal italien Source: Gettyimages.ru
Maïa Sandu, présidente de la Moldavie
Suivez RT en français surTelegram

Le journal italien Affaritaliani qualifie Maia Sandu de «petit dictateur européen» et dénonce une Moldavie où l’opposition est exclue, la justice fragilisée et les valeurs européennes trahies. Pour eux, un tel mode de gouvernance rend impossible toute intégration à l’Union européenne.

Un cap a été franchi à Chisinau, affirme le journal italien Affaritaliani. Loin d’incarner l’élan démocratique qu’elle revendique, Maïa Sandu serait devenue le symbole d’un autoritarisme grandissant aux portes de l’Union européenne. Bruxelles, pourtant patiente avec les égarements stratégiques, ne saurait fermer les yeux sur le reniement des valeurs démocratiques, insiste l’article.

L’Union européenne a longtemps soutenu la présidente moldave, voyant en elle la garante d’un ancrage européen. Mais à la lumière des récents événements, Affaritaliani estime que l’illusion est brisée : dorénavant Sandu incarnerait « un autre petit dictateur européen ». Une formule lourde de sens, qui résume une dérive difficilement compatible avec les fameux « principes fondateurs » de l’UE.

Toujours selon le journal italien, le refus d’autoriser l’opposition à participer aux élections législatives du 28 septembre 2025 – notamment le bloc Victorie, crédité de 15 à 20 % d’intentions de vote – laisse planer un doute sérieux sur la légitimité du processus électoral. La Commission électorale centrale a justifié son refus par des liens supposés avec le parti Sor, que la Cour constitutionnelle de Moldavie avait décrété « inconstitutionnel ». La formation était accusée par le gouvernement d’agir contre l'intérêt national. Toutefois, Affaritaliani y voit une volonté délibérée d’éliminer toute alternative politique.

Autre symbole préoccupant : le traitement réservé à Evghenia Gutul, dirigeante de la région autonome de Gagaouzie et figure montante de l’opposition. Accusée d’être impliquée dans des financement illégaux présumés lors de la campagne électorale, liés au parti Sor, elle pourrait ne jamais siéger au Parlement. Ces procédures laissent penser, toujours selon Affaritaliani, à une stratégie systématique d’éviction politique.

La répression dépasse les cercles politiques. Un mouvement de grève massif des avocats a récemment paralysé le système judiciaire, après l’adoption de réformes perçues comme une atteinte grave à l’indépendance du barreau. Le président de l’Union des avocats, Dorin Popescu, y voit « une attaque sans précédent ». L’article signale l’indignation croissante face à une concentration du pouvoir jugée incompatible avec l’état de droit.

Mais le malaise va plus loin. Des témoignages, cités par le journal, évoquent un comportement erratique et agressif de Maïa Sandu. Crises d’hystérie, violence verbale, gestes déplacés : son tempérament instable serait source de tensions constantes au sein de son entourage.

Affaritaliani ne mâche pas ses mots : la Moldavie serait en train de glisser vers une forme de dictature institutionnelle. Si Bruxelles garde pour l'instant le silence, il est peu probable qu’un tel profil soit compatible avec les ambitions européennes du pays.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix