La contestation contre Netanyahou prend de l'ampleur en Israël

La contestation contre Netanyahou prend de l'ampleur en Israël© Getty Images
Manifestation contre Benjamin Netanyahou à Tel-Aviv.
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Face à la reprise des combats dans la bande de Gaza et au refus de toute négociation avec le Hamas pour la libération des otages, plusieurs milliers d'Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv pour s'opposer à la gouvernance de Benjamin Netanyahou.

Israël est secoué par une montée en puissance de la contestation contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou, accusé de dérive autoritaire et de mauvaise gestion des crises sécuritaires.

Cette vague de protestations, qui a culminé le 30 mars avec des dizaines de milliers de manifestants dans les rues, s’inscrit dans un contexte marqué par des frappes sur Beyrouth, la reprise des combats à Gaza et des décisions controversées fragilisant les institutions démocratiques.

Le 29 mars, la contestation a gagné en ampleur. À Jérusalem, Tel-Aviv et Haïfa, des milliers d’Israéliens ont défilé, exigeant la démission de Netanyahou. Cette mobilisation était alimentée par deux griefs majeurs : son refus de négocier la libération des otages à Gaza – une soixantaine d'entre eux sont toujours captifs, dont 34 présumés morts – et son attaque contre la Justice israélienne.

Seuls 28 % des Israéliens soutiennent Bibi

La décision de limoger Ronen Bar, chef du Shin Bet, suspendue par la Cour suprême, ainsi que la motion de censure contre la procureure générale Gali Baharav-Miara, ont cristallisé les accusations de «coup d’État judiciaire». «Netanyahou sacrifie la démocratie à son pouvoir», ont scandé des manifestants à Jérusalem.

Le 30 mars, la protestation a atteint son paroxysme. À Tel-Aviv, plus de 100 000 personnes, selon les organisateurs, ont envahi la place Habima, brandissant des drapeaux israéliens et des portraits d’otages. À Jérusalem, près de la Knesset, des heurts ont opposé manifestants et police, tandis qu’à Haïfa, 30 000 personnes ont défilé.

Les slogans, tels «Élections maintenant» ou «Bibi, criminel», reflétaient une exaspération face à un dirigeant jugé responsable des échecs du 7 octobre 2023 et de la prolongation de la guerre à Gaza. Les familles d’otages, rejointes par le mouvement anti-réforme judiciaire de 2023, ont uni leurs voix, accusant Netanyahou de privilégier sa survie politique à la sécurité nationale.

Cette vague de colère s’ancre dans une crise plus large. Netanyahou, à la tête d’une coalition d’extrême droite, est critiqué pour sa gestion autoritaire et son refus de compromis avec le Hamas, torpillant les espoirs de trêve. Les frappes au Liban et à Gaza, ajoutées à la présence israélienne persistante au sud du Litani, ont ravivé les tensions régionales, tandis que ses purges institutionnelles menacent l’État de droit. Les sondages récents montrent une chute de sa popularité : seuls 28 % des Israéliens le soutiennent, selon Maariv.

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