Netanyahou aurait offert un bipeur d'or à Trump, en référence à l'opération contre le Hezbollah
Lors de sa rencontre avec Donald Trump, selon des médias israéliens, le Premier ministre de l'État hébreu aurait offert au président américain un bipeur d'or, en référence à l'opération de sabotage des renseignements contre les appareils de communication du Hezbollah. L'attaque avait fait des dizaines de morts et plusieurs milliers de blessés.
Un cadeau surprenant. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, aurait offert au président américain Donald Trump, un bipeur en or lors de leur rencontre à Washington le 4 février, a rapporté le Times of Israel.
Le Premier ministre israélien lui aurait également remis un bipeur classique, d'après la même source. Recevant le présent, Donald Trump aurait réagi en qualifiant l'opération de sabotage des renseignements israéliens ayant visé les systèmes de communication du Hezbollah de «grande et brillante», d'après la chaîne israélienne N12. En retour, le président américain aurait offert à son invité une photo d'eux deux, dédicacée «à Bibi, un grand leader».
Les 17 et 18 septembre, soit six jours avant l’intensification du conflit entre le Hezbollah et Israël au Liban, des milliers de bipeurs et de talkie walkies appartenant au groupe chiite pro-iranien avaient explosé simultanément.
Plusieurs milliers de blessés
Ces deux vagues de déflagrations avaient causé la mort d’au moins quarante personnes, dont un enfant, et blessé plus de 3 000 individus. Cette opération a créé des scènes de panique dans plusieurs régions au Liban, ainsi qu'en Syrie voisine, avec des hôpitaux pris de court par les évènements.
En décembre dernier, deux ex-agents du Mossad ont révélé à l’émission 60 Minutes de CBS News que le Hezbollah avait été trompé en acquérant, sans le savoir, des milliers de talkies-walkies et de bipeurs piégés fabriqués en Israël. Bien que l’État hébreu ait affirmé que cette opération ciblait uniquement des membres du Hezbollah, des civils, y compris des enfants, ont également été touchés.
De son côté, pour Beyrouth, cette attaque constituait «une guerre flagrante contre l'humanité, contre la technologie, contre le travail», selon les propos du ministre libanais du Travail, Moustapha Bayram, qui a déposé une plainte auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT), agence spécialisée de l'ONU.