L'Iranienne Mahsa Amini est décédée des suites d'une maladie et non de coups, dit un rapport médical

- Avec AFP

L'Iranienne Mahsa Amini est décédée des suites d'une maladie et non de coups, dit un rapport médical© ATTA KENARE Source: AFP
Une photo prise à Téhéran le 18 septembre 2022 montre la première page du journal iranien Hafteh Sobh avec une photo de Mahsa Amini (image d'illustration).
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La mort en détention de Mahsa Amini après son arrestation en Iran par la police des mœurs est liée à une maladie du cerveau et n'a pas été causée par des coups, selon un rapport médical publié par la République islamique d'Iran.

L'Organisation médico-légale iranienne a fait savoir le 7 octobre que «la mort de Mahsa Amini n'avait pas été causée par des coups portés à la tête et aux organes vitaux», mais qu'elle était liée à «une intervention chirurgicale pour une tumeur cérébrale à l'âge de 8 ans», selon le rapport publié par la télévision publique.

«Le 13 septembre, [Mahsa Amini] a soudainement perdu connaissance et s'est ensuite effondrée», a ajouté la même source. «Elle a souffert d'un trouble du rythme cardiaque et d'une chute de tension artérielle. Malgré son transfert à l'hôpital Kasra et les efforts du personnel médical, elle est décédée le 16 septembre des suites d'une défaillance d'organes multiples causée par une hypoxie cérébrale», a ajouté l'Organisation médico-légale.

Le 19 septembre, Amjad Amini, le père de Mahsa, avait néanmoins indiqué à l'agence Fars que sa fille était «en parfaite santé». La jeune femme a perdu la vie le 16 septembre à Téhéran, après son arrestation par la police des mœurs. Une vague de manifestations a ensuite déferlé sur tout le pays, alors que l'Occident a multiplié les condamnations à l'encontre des autorités.

Cette jeune kurde d'une vingtaine d'années avait été placée en détention pour non respect des codes vestimentaires – le port du foulard est obligatoire pour les femmes en Iran depuis la révolution islamique de 1979. S'en est suivie sa mort à l'hôpital, après plusieurs jours dans le coma.

Le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi, avait déploré «un incident regrettable» mais avait démenti toute responsabilité de l'institution, assurant qu'il n'y avait eu aucun «contact physique» avec la victime.

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