Meurtre de Lola : le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert à Paris

Meurtre de Lola : le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert à Paris© Chesnot Source: Gettyimages.ru
Le nom de Lola est inscrit sur une feuille blanche, devant le collège Georges Brassens où la jeune fille de 12 ans, assassinée, étudiait, le 18 octobre 2022 à Paris. [Photo d’illustration]
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La cour d’assises de Paris se penche depuis ce 17 octobre sur le cas de Dahbia Benkired, poursuivie pour le viol, la torture et le meurtre de la jeune Lola, 12 ans, en octobre 2022. Cette Algérienne âgée aujourd’hui de 27 ans, qui était à l’époque des faits sous le coup d’une OQTF, encourt trente ans de prison.

Trois ans, presque jour pour jour, après le viol et le meurtre de la jeune Lola, 12 ans, le procès de Dahbia Benkired, principale accusée dans cette affaire qui a bouleversé la France, s’est ouvert ce 17 octobre devant la cour d’assises de Paris. Âgée de 27 ans, cette Algérienne est inculpée pour « meurtre d’un mineur de 15 ans » et pour « viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie ».

Le 14 octobre 2022, quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition, le corps de Lola Daviet était découvert dans une malle en plastique, rue Hautpoul, dans le 19ᵉ arrondissement de Paris. Les mains liées, mutilée, Lola avait également la tête recouverte de ruban adhésif.

« On a retiré le scotch du visage de la victime. On a constaté que son visage était très déformé », a déclaré à la barre, ce 17 octobre, un commissaire de police relatant la découverte du corps « entièrement nu » de la fillette dans cette malle « de 70 cm par 40 cm ». Les inscriptions « 0 » et « 1 », tracées au rouge à lèvres, ont été retrouvées sous les pieds de la jeune victime.

Cité par Le Parisien, le policier a évoqué les « 18 plaies » à l’arme blanche recensées sur le corps de l’adolescente, dont le cou était lardé de coups de couteau. « On ne pouvait pas affirmer que c’était Lola Daviet. On a vu qu’elle avait les yeux bleus », a-t-il ajouté.

« Il n’y avait pas de raison » de repartir en Algérie

Dahbia Benkired, filmée par les caméras de surveillance de l’immeuble en compagnie de sa victime, est interpellée le lendemain matin à Bois-Colombes par la BRI. « J’ai été étonné, j’ai cru qu’on s’était trompés », se remémore le commissaire. « Elle nous répétait qu’elle ne comprenait pas pourquoi on était là, jusqu’à nous faire douter », a-t-il poursuivi.

En garde à vue, elle reconnaît avoir entraîné Lola dans l’ascenseur et dans l’appartement de sa sœur, où elle loge parfois, avant d’abuser d’elle, de la poignarder et de boire le sang de l’adolescente. « Je l’ai ramenée avec moi, je l’ai scotchée et je l’ai tuée, et puis voilà », avait-elle notamment déclaré devant la juge d’instruction. En guise de mobile, Dahbia Benkired évoque une altercation avec la mère de Lola, gardienne de l’immeuble, qui aurait refusé de lui donner un pass d’accès à la résidence.

Ressortissante algérienne, Dahbia Benkired, sans véritable emploi ni domicile fixe, était au moment des faits sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), émise au mois d’août. « Je me sens libre en France. En Algérie, on n’a pas de vie. Il n’y avait pas de raison. J’ai fait mes études ici, j’ai grandi ici, j’ai toute ma famille ici. Je vais faire quoi là-bas ? », a-t-elle répondu durant l’audience, lorsque le président de la cour d’assises l’a interrogée quant à son refus de retourner en Algérie.

« Ça peut dépasser les vingt joints par jour », a-t-elle par ailleurs déclaré à une question sur sa consommation de cannabis — substance qu’elle aurait commencé à fumer après avoir rencontré Mustapha, un homme qui en vendait et lui demandait de cacher la drogue chez elle. Ce même Mustapha qui, selon ses dires, l’aurait prostituée.

Thibaut Daviet, frère de Lola, a demandé à Dahbia Benkired de dire « toute la vérité » lors de ce procès, qui doit durer six jours. « C’est horrible ce que j’ai fait », a, de son côté, déclaré l’accusée au moment de prendre pour la première fois la parole. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité, soit, en France, trente ans de prison.

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