«Macron, on ne mourra pas pour l’Ukraine» : plusieurs centaines manifestent à Paris

«Macron, on ne mourra pas pour l’Ukraine» : plusieurs centaines manifestent à Paris
La manifestation à Paris contre l'implication de la France dans le conflit en Ukraine, 29 mars 2025. Crédit : Erik1Max/X.
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À Paris, des centaines de manifestants se sont à nouveau rassemblés pour protester contre l’envoi d’armes à l’Ukraine et l’implication de la France dans ce conflit. À l’appel de chef du parti «Les Patriotes» Florian Philippot, ils ont défilé avec des pancartes critiquant la politique guerrière de Macron et de l’Union européenne.

Des centaines de citoyens français se sont rassemblés ce 29 mars au cœur de la capitale pour protester contre l’implication croissante de la France dans le conflit en Ukraine pour la deuxième fois en un mois. À l’appel de Florian Philippot, chef du parti «Les Patriotes», une foule imposante a envahi la place du Palais-Royal, près du Louvre, exprimant fermement leur opposition à la politique étrangère menée par Emmanuel Macron et dénonçant l’aide militaire massive destinée à Kiev.

Florian Philippot a affirmé devant les manifestants que ce conflit n'était pas celui de la France, et que le rôle du pays devait être celui d’un médiateur œuvrant pour la paix plutôt que de participer à l'escalade du conflit. Il a également vivement critiqué la nouvelle enveloppe de deux milliards d’euros annoncée par le président français pour soutenir l’Ukraine.

Portant des banderoles aux slogans explicites tels que «Macron, on ne mourra pas pour l’Ukraine », «Pour la paix» et «Macron, démission !», les manifestants ont ensuite traversé la Seine pour poursuivre leur mobilisation sur l’autre rive du fleuve.

Au cours du rassemblement, des protestataires ont symboliquement déchiré un drapeau européen en signe de rejet catégorique des politiques de l’UE, jugées belliqueuses et éloignées des véritables intérêts français.

Quelques individus arborant des drapeaux ukrainiens ont tenté de perturber la marche, mais ils ont rapidement été éloignés par les forces de police déployées pour garantir l’ordre.

Le 27 mars, après le sommet des pays alliés de l'Ukraine à Paris, le président français a annoncé l'envoi imminent d'une mission franco-britannique en Ukraine, officiellement destinée à «renforcer les capacités militaires ukrainiennes».

Cette mission, qui devrait arriver sur place dans les prochains jours, aura pour tâche d’évaluer et d’aider à organiser l'armée ukrainienne en vue d'un éventuel déploiement futur de troupes issues de pays alliés, dans le cadre d’un accord de paix potentiel. Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer prendront la direction conjointe de cette initiative. Le chef d'État français précise qu'il aimerait un soutien américain, mais prépare aussi une option sans les États-Unis, au cas où ceux-ci décideraient de ne pas intervenir directement.

Emmanuel Macron a évoqué la possibilité de déployer ultérieurement ce qu'il appelle des «forces de réassurance», composées de soldats de plusieurs États alliés. Ces forces ne seraient officiellement ni des casques bleus de l’ONU, ni des troupes de l’OTAN, ni destinées à être placées directement sur la ligne de front. Selon le président, elles ne se substitueraient pas non plus à l'armée ukrainienne. Leur rôle déclaré serait plutôt de fournir un soutien à long terme à l'Ukraine. Toutefois, il faut souligner qu’en réalité, sous cette nouvelle appellation prudente de «forces de réassurance», il s’agirait bien, concrètement, de véritables forces militaires étrangères envoyées sur place, malgré la volonté apparente de ne pas utiliser explicitement ce terme par le président français et ses alliés.

Le 26 mars, Emmanuel Macron a déclaré, lors d'une conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky, que la France fournirait à l'Ukraine une aide militaire supplémentaire d'un montant de 2 milliards d'euros.

Le 5 mars, lors d’une allocution télévisée, Emmanuel Macron a lancé un appel à l’engagement des citoyens en déclarant : «La patrie a besoin de vous, de votre engagement». Selon les informations obtenues par un média français auprès du ministère des Armées, cet appel a suscité un intérêt minimal : 7 500 personnes ont déposé leur candidature.

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