Meurtre de Louise, 11 ans en Essonne : l'enquête toujours en cours

Meurtre de Louise, 11 ans en Essonne : l'enquête toujours en cours Source: Gettyimages.ru
Une voiture de police le 2 juillet 2024 à Paris
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Le corps de Louise, 11 ans, a été retrouvé dans la nuit du 7 au 8 février dans un bois en Essonne, après sa disparition à la sortie du collège. L'enquête se poursuit, mais aucun suspect n’a encore été identifié. L’inquiétude gagne la population locale, tandis que les autorités renforcent la sécurité aux abords des établissements scolaires.

Louise, une collégienne de 11 ans, avait quitté son établissement scolaire, le collège André-Maurois à Épinay-sur-Orge, vendredi 7 février à 14 heures. Son domicile, situé à Longjumeau, ne se trouvait qu’à une dizaine de minutes de marche, mais l’adolescente n’est jamais rentrée.

À 15h30, ses proches, inquiets, signalent sa disparition aux autorités et lancent rapidement des appels à témoins sur les réseaux sociaux. Des images de vidéosurveillance, diffusées par sa famille et relayées par France Info le 8 février, montrent la jeune fille à quelques centaines de mètres de chez elle, marchant seule avec son sac à dos violet. Une vaste opération de recherche est aussitôt déclenchée par la police, les pompiers et des bénévoles. Toute la nuit, hélicoptères, drones et unités cynophiles ratissent la zone.

Vers 2h30 du matin, un chien des pompiers découvre le corps sans vie de Louise dans le bois des Templiers, à proximité de son domicile. Selon les premiers éléments de l’autopsie, réalisée le samedi après-midi, la victime a reçu de nombreux coups portés avec un objet tranchant, notamment au cou et au torse. Aucun signe d’agression sexuelle n’a été relevé, selon le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, cité par France Bleu le 8 février.

Une enquête complexe et des suspects rapidement écartés

Le parquet d'Évry ouvre immédiatement une enquête pour «meurtre sur mineur de moins de 15 ans». La Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines et la direction nationale de la police judiciaire sont saisies du dossier. Dès les premières heures, deux suspects sont interpellés : un homme de 23 ans et une femme de 20 ans, vivant en couple à Épinay-sur-Orge. Mais après leur garde à vue, ils sont finalement relâchés faute d’éléments probants, comme l’a rapporté Le Parisien le 9 février.

L’enquête s’annonce longue et difficile. L’arme du crime reste introuvable malgré une battue massive organisée le dimanche 9 février avec plus de 120 policiers, des CRS et des enquêteurs mobilisés. Les forces de l’ordre exploitent désormais les données de téléphonie et les vidéosurveillances locales pour tenter de retrouver la trace du tueur.

Un climat de peur et des mesures de sécurité renforcées

Ce drame a plongé la population de Longjumeau et d’Épinay-sur-Orge dans la stupeur et l’angoisse. Parents et élèves se sentent en insécurité, redoutant qu’un criminel circule toujours librement dans leur quartier. «On pense toujours que ça n’arrive qu’ailleurs, mais là, c’est à quelques mètres de chez nous», confie une mère de famille au micro de BFM TV le 9 février.

Face à cette inquiétude croissante, la ville de Longjumeau met en place dès le lundi 10 février un «dispositif de sécurité» sur les trajets scolaires, selon un communiqué relayé par France Info. Des policiers municipaux et des agents de surveillance renforcent leur présence aux abords des collèges et lycées de la zone. En parallèle, des parents d’élèves s’organisent en groupes pour accompagner les enfants jusqu’à leurs établissements. Dans le collège de Louise, une cellule psychologique est mise en place pour aider élèves et enseignants à surmonter ce drame. Des fleurs et des messages en hommage à la fillette sont déposés devant l’établissement et dans le bois des Templiers, devenu un lieu de recueillement.

Des zones d’ombre et de nombreuses hypothèses

Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et explorent toutes les pistes. Le scénario d’une mauvaise rencontre reste privilégié, même si l’identité du tueur et son mobile demeurent inconnus. Le crime semble avoir été commis sans vol apparent et sans violences sexuelles, ce qui laisse penser à un acte gratuit ou à un différend dont l’origine reste à déterminer, rapporte Le Parisien.

Alors que l’attente de réponses pèse sur la population locale, les forces de l’ordre intensifient les recherches pour retrouver l’arme du crime et identifier le meurtrier. « Nous comptons sur les enquêteurs et la justice pour que toute la lumière soit faite sur ce drame », a déclaré la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne sur X (anciennement Twitter) le 8 février.

Dernier rebondissement dans l’enquête, deux nouvelles interpellations ont eu lieu ce lundi 10 février. Selon le parquet, un homme de 23 ans a été placé en garde à vue pour «meurtre sur mineure de moins de 15 ans», tandis qu'une femme de 55 ans, sa mère, est entendue pour «non-dénonciation de crime». Les deux suspects ont été interpellés dans l’après-midi et sont actuellement interrogés au commissariat de Versailles, où se déroule l’enquête sous la direction de la police judiciaire. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu’à 48 heures, selon une source proche de l’enquête citée par BFM TV.

L’enquête se poursuit et la population espère des avancées rapides pour mettre fin à l’angoisse qui s’est installée dans cette région d’Île-de-France.

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