Après les invectives, des accusations d’agression alimentent la guerre entre le PS et les Insoumis

Après les invectives, des accusations d’agression alimentent la guerre entre le PS et les Insoumis
Dégradation des locaux du Parti socialiste dans le centre-ville de Carhaix (Finistère).
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Alors que la tension monte entre socialistes et Insoumis depuis que le PS a renoncé à voter la motion de censure contre le gouvernement Bayrou, des incidents ont eu lieu témoignant du climat délétère entre ces deux formations.

«Il n'y a pas d'ultimatum qui tienne»: le député PS Arthur Delaporte répondait ainsi le 22 janvier aux menaces des Insoumis qui estiment que le refus du Parti socialiste (PS) de voter la censure du gouvernement lors de l'examen du budget début février «confirmerait un renversement d'alliance» et exclurait «définitivement» du Nouveau Front Populaire (NFP) les abstentionnistes.

Alliés lors des dernières élections législatives, socialistes et Insoumis n’en finissent plus de s’écharper par médias interposés, tout particulièrement depuis le refus du PS de voter la motion de censure contre la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou.

En dehors de ces anicroches entre états-majors, c’est localement que les tensions semblent s’exacerber. A Marseille et en Bretagne, des violences contre des personnes et des dégradations de biens ont été constatées.

Accusation d’agression et locaux vandalisés

«Stupéfait à la découverte ce matin des dégradations sur notre local de Carhaix». Elu socialiste en Bretagne, Tristan Foveau s’est ému sur le réseau social X le 22 janvier de l’incendie et de la dégradation d’une permanence socialiste dans le Finistère. Le conseiller départemental met en cause le «climat politique dans le département».

«Il n'y a pas d'ultimatum qui tienne» le député PS Arthur Delaporte répondait ainsi le 22 janvier aux menaces des Insoumis qui estiment que le refus du Parti socialiste (PS) de voter la censure du gouvernement lors de l'examen du budget début février «confirmerait un renversement d'alliance» et exclurait «définitivement» du Nouveau Front Populaire (NFP) les abstentionnistes. Alliés lors des dernières élections législatives, socialistes et Insoumis n’en finissent plus de s’écharper par médias interposés et cela tout particulièrement depuis le refus du PS de voter la motion de censure contre la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou. Loin de ces anicroches entre les états-majors, c’est localement que les tensions semblent s’exacerber. A Marseille et en Bretagne, des violences contre des personnes et des dégradations de biens ont été constatées. Accusation d’agression et locaux vandalisés «Stupéfait à la découverte ce matin des dégradations sur notre local de Carhaix». Elu socialiste en Bretagne, Tristan Foveau s’est ému sur le réseau social X le 22 janvier de l’incendie d’une permanence socialiste dans le Finistère. Le conseiller départemental met en cause le «climat politique dans le département». https://x.com/TristanFoveau/status/1881988836475142655 Sur le mur des locaux incendiés figurait la mention «PS social traître», une expression utilisée historiquement par les communistes ou les gauches radicales pour qualifier les socialistes accusé d’être trop modéré ou d’appartenir au camp de la bourgeoisie. Le même jours, le site d’information de LFI L’Insoumission relatait l’agression de colleurs d’affiche de La France Insoumise à Marseille qui auraient été attaqué sur ordre de Sébastien Jibrayel, adjoint au maire socialiste de Marseille qui aurait ordonné «Niquez-le !» à une dizaine d’agresseurs. https://x.com/L_insoumission/status/1882087414661034267 Les faits remontent au 18 janvier et l’un des deux jeunes agressés aurait écopé d’une ITT (Interruption du temps de travail) de dix jours.

Sur le mur des locaux incendiés figurait la mention «PS social traître», une expression utilisée historiquement par les communistes ou les gauches radicales pour qualifier les socialistes, accusés d’être trop modérés ou d’appartenir au camp de la bourgeoisie.

Le même jour, le site d’information de LFI L’Insoumission rapportait que des colleurs d’affiche de La France Insoumise à Marseille auraient été agressés sur ordre de Sébastien Jibrayel, adjoint au maire socialiste de Marseille qui aurait ordonné à une dizaine d’agresseurs: «Niquez-les!».

Les faits remontent au 18 janvier et l’un des deux jeunes agressés aurait écopé d’une ITT (Interruption du temps de travail) de dix jours.

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