Législatives en France : Macron a «tué la majorité présidentielle», estime Édouard Philippe

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Législatives en France : Macron a «tué la majorité présidentielle», estime Édouard Philippe© JULIEN DE ROSA Source: AFP
Le chef du parti Horizons et ancien Premier ministre français Edouard Philippe assiste à une réunion avec l'association patronale française Mouvement des entreprises de France (MEDEF), à Paris le 20 juin 2024 (photo d'illustration).
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Au plus bas dans les sondages, la majorité sortante règle ses comptes avec l’ancien Premier ministre qui a accusé le 20 juin Emmanuel Macron d’avoir «tué la majorité présidentielle». Le ministre de l’Économie s’est pour sa part emporté contre les conseillers du président, les traitant de «cloportes».

«C’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle, il l’a dissoute.» Le 20 juin, au micro de TF1, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, président du parti Horizons et membre de la majorité présidentielle, s’en est pris à Emmanuel Macron.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a également réglé ses comptes avec des proches du président, au début d'une campagne qui s’annonce compliquée pour les centristes.

«On passe à autre chose» : Édouard Philippe égratigne son président

«Il y a une alternative qui n’est pas la reproduction de ce qui a existé.» Pour Édouard Philippe, la majorité centriste doit changer si elle veut continuer à exister. Il précise d’ailleurs sa pensée en affirmant : «On passe à autre chose et autre chose, ça ne peut pas être exactement la même chose qu’avant, donc c’est créer une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes de l’ancienne majorité présidentielle.»

Et l’ancien chef de gouvernement de se positionner en affirmant y être «prêt», avant d’affirmer : «C’est ce que j’essaye de construire.» Des propos qui ont fait dire au directeur adjoint du Figaro Yves Thréard, sur LCI le 20 juin : «C’est la fin de Macron et du macronisme.» Pour le journaliste, si le camp présidentiel remportait les législatives, «il serait quasiment en cohabitation avec le président de la République». 

Bruno Le Maire fustige les «cloportes» de la République

Le même jour, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, qui digère mal la dissolution de l'Assemblée nationale, a de son côté tancé l’entourage présidentiel. «Vous savez, les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes», a-t-il déclaré sur le plateau de TV5 Monde, à l'adresse de conseillers d'Emmanuel Macron.

«Il est très difficile de s’en débarrasser, le mieux c’est de ne pas les écouter», a-t-il ajouté. Une attaque à peine cachée contre Bruno-Roger Petit, ancien journaliste devenu «conseiller mémoire» du président, et l’ex-sénateur sarkozyste Pierre Charon, qui seraient les deux inspirateurs de la décision d'Emmanuel Macron, le 9 juin, de dissoudre l'Assemblée.

Invité le 20 juin sur France 5 à réagir à ces propos, Édouard Philippe est allé dans le sens de son ancien ministre. «Il faut toujours se méfier des entourages, a persiflé le patron du parti Horizons. Il y a des collaborateurs qui font leur miel des petites phrases et des attaques».

Drôle de campagne pour le camp présidentiel

Ces attaques contre le président et son entourage s’inscrivent dans un climat tendu pour la majorité sortante, alors que les sondages lui sont défavorables. Des projections évoquées dans le magazine Challenges et révélées le 20 juin par le journaliste Rémi Clément donnent seulement 95 à 130 sièges à Renaissance et ses alliés, loin derrière le Rassemblement national et l’union des gauches.

Des études d’opinion en décalage avec l’enthousiasme du président Emmanuel Macron, qui le 16 juin affirmait : «La majorité absolue est à portée de main», selon des propos rapportés par Le Figaro.

Sur le terrain, certains n'hésitent pas à fustiger Emmanuel Macron directement devant ses ministres et les caméras. Ainsi, en déplacement dans le Val-de-Marne le 17 juin, le Premier ministre Gabriel Attal avait été interpellé par un soutien de la majorité qui lui avait déclaré : «Vous, vous êtes bien, mais il faudra dire au président qu’il ferme sa gueule

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