Retraites : incidents à Nantes, Rennes, Lorient et Paris en marge de la mobilisation sociale

- Avec AFP

Des affrontements ont eu lieu à Nantes notamment.© LOIC VENANCE Source: AFP
Des affrontements ont eu lieu à Nantes notamment.
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Dans plusieurs villes de France, des affrontements ont eu lieu entre des manifestants et les forces de l'ordre lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Des bâtiments symbolisant l'Etat ont été vandalisés.

Au cours des mobilisations contre la réforme des retraites, des heurts ont opposé le 23 mars des manifestants aux forces de l'ordre, qui ont répondu aux dégradations et jets de projectiles par des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP, à Nantes, Rennes et Lorient.

123 gendarmes et policiers ont été blessés et 80 personnes interpellées en France, a indiqué le ministre de l'intérieur Gérard Darmanin.

A Nantes, certains se sont introduits dans le tribunal administratif saccageant l'accueil et brisant vitres et portes. Les pompiers ont rapidement éteint un départ de feu dans une salle d'audience.

Plusieurs enseignes emblématiques, comme la Fnac et Uniqlo, ont également été prises pour cibles par des manifestants qui ont brisé leurs vitrines et pillé une boutique de téléphonie.

La police, qui semblait dépassée par l'affluence et les jeunes radicalisés, a annoncé 25 000 manifestants mais les syndicats revendiquent 80 000 manifestants, soit la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement.

La manifestation avait débuté dans le calme peu après 10h30 mais s'est tendue deux heures plus tard : aux jets de projectiles, les forces de l’ordre ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, quasiment en continu. De nombreux individus ont scandé des slogans agressifs contre les forces de l’ordre comme «flics violeurs assassins».

A Lorient la manifestation a été marquée par des troubles inédits, le commissariat de la ville et les forces de l'ordre ayant été pris pour cibles par des manifestants, en grande partie des jeunes au visage dissimulé.

Des vitres du bâtiment, voisin de la sous-préfecture, ont été cassées par des jets de projectiles et des feux allumés contre le portail, avant que les gendarmes n'interviennent pour disperser la foule, d'après un correspondant de l'AFP.

«Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis», a réagi sur Twitter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Des membres de forces de l'ordre blessés à Rennes

A Rennes, le syndicat Force Ouvrière a annoncé 35 000 participants, 22 200 selon la préfecture. Les premiers heurts ont éclaté entre jeunes masqués et encapuchonnés, qui s'étaient postés en amont de la tête du cortège, et l'imposant dispositif policier.

Des tirs de grenades lacrymogènes ont répondu aux jets de projectiles et feux de poubelles, plongeant le cortège de l'intersyndicale, pris en étau, dans un épais nuage de fumée âcre, selon un journaliste de l'AFP.

Un bilan provisoire de la préfecture d'Ille-et-Vilaine fait état d'un manifestant de 41 ans qui aurait subi un traumatisme au genou, ainsi que trois membres des forces de l'ordre auraient été «impactés par des jets de projectiles». Quatre personnes ont été interpellées.

De nombreuses vitrines et abribus ont été vandalisés. Comme c'est souvent le cas à Rennes, après la fin de la manifestation, de petits groupes se sont dispersés dans le centre historique pour poursuivre les dégradations.

A Paris, où la CGT a annoncé 800 000 manifestants, des violences ont rapidement éclaté en tête de cortège : pavés, bouteilles et feux d'artifice lancés sur les forces de l'ordre, vitrines et abribus brisés et feux de poubelles. 

La préfecture de police, qui a recensé «environ un millier» d'éléments radicaux dans la capitale, faisait état de 14 interpellations peu avant 17 heures.

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