Un «terroriste» qui «fait chanter tout le monde» : Zakharova fustige les liens de corruption entre Zelensky et l'Occident
Source: Gettyimages.ru
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a souligné les liens de corruption entre les politiciens occidentaux et Volodymyr Zelensky. Selon elle, ce dernier «fait chanter tout le monde» sur la question du règlement et des élections présidentielles, car il est «acculé sur tous les fronts».
Les responsables politiques occidentaux sont liés à Volodymyr Zelensky par la corruption, a déclaré ce 13 décembre la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, à l'agence TASS. Selon elle, le chef du régime de Kiev « sait qui, en Occident, est impliqué dans des affaires de corruption avec lui ». « Il fait chanter tout le monde. C’est un vrai terroriste, tant dans sa manière d'agir que dans son idéologie, habitué à faire chanter tout le monde », a-t-elle indiqué.
Maria Zakharova a ajouté que ce chantage était dû au fait que Volodymyr Zelensky comprenait qu'il était déjà « acculé sur tous les fronts à en juger par la situation sur le terrain, sur le champ de bataille, vu son illégitimité — étant donné que les élections n’ont pas eu lieu, car lui-même les aurait annulées — et la défiance totale des Ukrainiens envers lui, lesquels ont simplement quitté l'Ukraine en masse ».
Les déclarations de la porte-parole de la diplomatie russe interviennent dans un contexte marqué par les propos de Volodymyr Zelensky sur la possibilité d'organiser des élections présidentielles. À ce sujet, le chef du régime de Kiev a évoqué la condition d'un « volet sécurité » qu'il juge « indispensable », affirmant que les États-Unis étaient les mieux placés pour le fournir. Il a également jugé nécessaire d’instaurer un cessez-le-feu pendant la période électorale.
Ces propos ont été critiqués par la partie russe. Pour le conseiller du président Poutine, Iouri Ouchakov, cette perspective constitue avant tout un prétexte pour obtenir un cessez-le-feu temporaire. Maria Zakharova a quant à elle qualifié cette idée de « nouveau niveau de cynisme ». « Je ne me souviens d’aucune autre nation qui ait exigé d’États tiers qu’ils garantissent l’organisation d’élections sur leur sol, sans reconnaître avoir perdu leur souveraineté », a-t-elle déclaré.
