Russie : l’armée annonce la reprise de l’un des derniers pivots dans la région de Koursk

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 8 avril la libération de la localité de Gouïevo. La reprise par les troupes russes de ce pivot ne laisse plus que deux villages frontaliers sous le contrôle des forces de Kiev dans la région de Koursk, huit mois après l’intervention ukrainienne.
La présence des forces de Kiev dans la région de Koursk continue de s’amenuiser. Huit mois après l’intervention ukrainienne dans cette région, l’armée russe – qui poursuit par ailleurs sa progression dans le Donbass – a annoncé ce 8 avril la libération de Gouïevo.
« Des unités du groupement de troupes Nord ont libéré la localité de Gouïevo dans la région de Koursk au cours d'opérations offensives », a déclaré le ministère russe de la Défense, dans son rapport d’activité quotidien.
Ce village, qui comptait près de 800 personnes avant l’éclatement du conflit, est situé à une dizaine de kilomètres au sud de la ville de Soudja, épicentre du dispositif kiévien dans la région.
Un « pari » de Zelensky en passe d’échouer
La veille de cette annonce ministérielle, des journalistes militaires russes avaient écrit que les forces russes étaient parvenues à hisser le drapeau tricolore sur l’église « au centre du village ». Renvoyant vers d’autres chaînes Telegram, ces mêmes sources ont par ailleurs rapporté que des éléments du 44e corps d'armée ainsi que du 177e régiment d’infanterie de marine étaient derrière cette victoire militaire.
Dans la région ne resteraient ainsi, selon des sources sécuritaires relayées par TASS, que les localités d’Olechnia et de Gornal, toutes deux situées aux abords directs de la frontière russo-ukrainienne. « Mais Gornal et son monastère seront plus difficiles à libérer » a concédé un expert militaire, auprès de l’agence de presse.
Présentée par des titres de la presse occidentale comme « un pari personnel » de Volodymyr Zelensky, l’offensive des forces ukrainiennes dans cette région russe remonte à début août, et ce afin d’exercer une pression sur la Russie. Accusant Kiev d’« exécuter la volonté des Occidentaux » le président russe Vladimir Poutine avait, dans les jours qui avaient suivi, appelé l’armée à « expulser l’ennemi » du territoire national.