Comité d'enquête russe : de nouvelles preuves des crimes commis par le régime de Kiev dans la région de Koursk

Le Comité d’enquête russe a recueilli de nouvelles preuves sur des crimes de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk. Les témoins et les victimes ont décrit des meurtres et des violences, dont l’exécution de civils.

De nouvelles preuves des crimes commis par les forces armées ukrainiennes dans le district de Soudja, dans la région de Koursk, ont été recueillies par Le Comité d’enquête de Russie. Selon Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité, plusieurs témoins ont décrit des actes ayant entraîné la mort de quatre personnes.

Elle a précisé que les enquêteurs poursuivaient leur travail auprès des victimes ou témoins des violences commises par le régime de Kiev dans cette région précédemment occupée. Ces actes incluent notamment des assassinats de civils et de militaires russes.

L’enquête a ainsi établi qu’en août 2024, dans le village de Zaolechenka (district de Soudja), un militaire ukrainien avait tué un habitant local qui circulait à vélo dans la rue. Par ailleurs, une habitante du village voisin de Kazatchia Loknia a témoigné qu’un soldat russe avait été torturé et tué par des militaires ukrainiens. Dans ce même village des militaires ukrainiens, entrés illégalement sur le territoire russe, ont abattu par derrière le mari d’une habitante, alors qu’il se rendait dans une épicerie. En outre, le 19 janvier dernier, les forces armées ukrainiennes ont mené une autre attaque ciblée sur une maison individuelle, causant la mort de la femme qui s’y trouvait.

Svetlana Petrenko a souligné que le travail d’investigation allait se poursuivre jusqu’à ce que toutes les personnes impliquées dans ces crimes soient traduites devant la justice.

La veille, le Comité avait annoncé que depuis 2022, au moins 167 civils avaient été tués dans la région de Koursk par les actions criminelles du régime de Kiev, tandis que 500 autres avaient été blessés. Au total, 736 enquêtes pénales ont été ouvertes à la suite de ces crimes et d’autres infractions similaires.

Quarante-six militaires ukrainiens ont déjà été condamnés à de lourdes peines de prison. Actuellement, 92 autres personnes attendent leur jugement devant les tribunaux, tandis que 58 accusés sont toujours sous enquête.

Les forces armées ukrainiennes ont envahi Soudja et plusieurs autres localités environnantes le 6 août 2024 lors de leur invasion dans la région de Koursk. Pendant plus de six mois, les habitants ont vécu sous l'occupation des forces du régime de Kiev. Selon les habitants évacués, les soldats ukrainiens ont fait exploser des maisons, battu des civils et ne leur permettaient pas de quitter la ville.

Pour percer les positions de l'armée ukrainienne, les militaires russes ont utilisé le gazoduc qui assurait le transit du gaz vers l'Europe via l'Ukraine, arrêté depuis le 1er janvier 2025. Au cours de cette opération, appelée «Potok» (le flux), les troupes russes ont pu pénétrer derrière les lignes ennemies. Le 12 mars, un drapeau russe a été planté au centre-ville de Soudja, et le 13 mars, le ministère de la Défense russe a annoncé sa libération complète.