L'armée ukrainienne a tué presque tous les hommes d'un village de la région de Koursk, selon le ministère russe de la Défense
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Dans la région de Koursk, le village de Nikolaïevo-Darino a subi six mois de terreur sous l'occupation des forces ukrainiennes qui retenaient les habitants comme otages et ont exécuté la plupart des hommes. Libérés fin janvier par l'armée russe, les villageois survivants ont été évacués vers des centres de soins. Seul un homme a échappé à la mort.
Pendant plus de six mois, les habitants du village de Nikolaïevo-Darino, dans la région russe de Koursk, ont été retenus en otage après l’invasion ukrainienne d’août dernier, a annoncé le ministère russe de la Défense. Selon cette source, ceux qui n'ont pas eu pu partir à temps ont été utilisés comme boucliers humains, tandis que presque tous les hommes du village ont été tués par l'occupant. Ce n’est qu’à la fin du mois de janvier que l'armée russe a libéré cette localité.
«Pendant tout ce temps, plus de six mois, ils ont été retenus en otage par l’armée ukrainienne qui les utilisait comme bouclier humain, sans leur fournir aucune aide, ils ne faisaient que les torturer et les tuer, ce qu’ils ont confirmé lors d’une conversation avec les parachutistes. Dans le village, il ne reste qu’un seul homme qui a survécu par miracle, les autres ont été tués par les militaires ukrainiens», a indiqué le ministère russe de la Défense.
Les atrocités commises par le régime de Kiev peuvent être clairement retracées à partir des témoignages. «Mon mari a été tué pour rien, il était juste allé chercher de l’eau», a déclaré Nadejda, une habitante du village.
Lorsque les militaires russes sont arrivés, les villageois ont demandés à être évacués vers l'intérieur de la Russie. Les parachutistes, à leur tour, ont organisé le déplacement de la population civile en lieu sûr, parcourant une distance de cinq kilomètres dans le froid et en pleine tempête de neige.
Les personnes évacuées ont été emmenées dans les zones arrières de la région de Koursk, où elles ont reçu des soins médicaux, avant d'être envoyées dans des maisons de convalescence.
Le régime de Kiev a déjà commis des actes inhumains similaires contre des civils innocents dans la région de Koursk. Le Comité d'enquête russe a rapporté en janvier que des militaires ukrainiens de la 92e brigade ont assassiné 22 civils du village de Rousskoïé Poretchnoïé, huit femmes ayant été violées avant d'être abattues.
Dans un communiqué, le Comité d'enquête précise qu'entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, les forces armées ukrainiennes «ont tué 14 personnes, dont 11 hommes et trois femmes» et ont commis «des viols et des violences sexuelles sur huit femmes, qu'ils ont ensuite tuées». Les accusés ont déplacé les corps «des 22 citoyens tués dans les sous-sols des maisons privées du village de Rousskoïé Poretchnoïé», a précisé le Comité d’enquête russe.
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a exhorté l’ONU et l’OSCE à dénoncer les crimes de guerre commis par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. Elle a insisté sur la nécessité de répertorier ces atrocités, notamment les violences contre les civils, et de poursuivre leurs auteurs devant les instances internationales.
Le ministère russe de la Défense a rapporté le 17 janvier que les troupes russes avaient libéré 63,2% du territoire occupé par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. «L'offensive des troupes russes se poursuit dans toutes les directions. L'ennemi subit des pertes significatives malgré le transfert de réserves supplémentaires», selon le communiqué.
La région de Koursk, voisine de l’Ukraine, est sous haute tension depuis qu’une tentative d’invasion ukrainienne y a été lancée le 6 août dernier. Cet assaut, selon les autorités russes, avait pour but de détourner et de diviser les ressources militaires de la Russie, mais elle n'a pas atteint ses objectifs.
