Le bombardement par l'Ukraine de la centrale nucléaire de Koursk pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l'Europe, selon la Défense russe

Le bombardement par l'Ukraine de la centrale nucléaire de Koursk pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l'Europe, selon la Défense russe Source: Gettyimages.ru
La centrale nucléaire de Koursk. Photo d'illustration.
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La Défense russe a averti que des frappes ukrainiennes sur des infrastructures telles que la centrale nucléaire de Koursk pourraient provoquer une catastrophe semblable à celle de Tchernobyl.

Les frappes menées par l'Ukraine contre des infrastructures critiques en Russie, notamment la centrale nucléaire de Koursk, pourraient provoquer des incidents analogues à ceux des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima-1, a déclaré le général russe Igor Kirillov, chef des troupes de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, lors du briefing du ministère russe de la Défense.

Ce dernier a affirmé que l'un des objectifs prioritaires de l'incursion des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk était la prise de contrôle de la centrale nucléaire de Koursk.

Igor Kirillov a déclaré que «le ministère russe de la Défense [avait] eu accès à un rapport» du service national ukrainien des situations d'urgence, lequel a été pris en compte dans la planification de l'opération, estimant qu'«en cas d'accident, seule la Fédération de Russie serait exposée à une contamination radioactive».

Le général russe a cité ce document : «… la zone d'implantation de la centrale nucléaire de Koursk est exposée aux vents du sud, transportant les émissions radioactives vers le nord, au-dessus du territoire de la Fédération de Russie, au cours des 12 premières heures et des suivantes... Il n'y aura pas de changement dans les valeurs du rayonnement gamma de fond sur le territoire de l'Ukraine».

Igor Kirillov a ajouté qu'avec une forte probabilité, la situation pourrait se dérouler de manière totalement différente. En cas d'accident majeur à la centrale, les substances radioactives pourraient se propager à une grande partie de l’Europe, comme ce fut le cas avec l'accident de Tchernobyl.

Igor Kirillov a également rappelé qu’en 1986, dans les 24 heures suivant l’accident de Tchernobyl, des appareils de contrôle en Suède, à plus de 1000 km, avaient enregistré un niveau de radiation de fond multiplié par dix. «À la suite de la catastrophe de Tchernobyl, plus de 20 000 km² de territoires dans 17 pays européens ont été contaminés par des matières radioactives», a-t-il rappelé.

Par ailleurs, Evguéni Balitsky, gouverneur de la région russe de Zaporojié, a déclaré à l’agence de presse russe TASS que les tentatives de l'Ukraine de s'emparer de la centrale de Zaporojié entraînaient des pertes considérables pour les forces armées ukrainiennes et des sacrifices inutiles parmi les Ukrainiens mobilisés.

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