Tbilissi refuse un «second Maïdan» : le Premier ministre géorgien dénonce l’ingérence occidentale

Tbilissi refuse un «second Maïdan» : le Premier ministre géorgien dénonce l’ingérence occidentale Source: Gettyimages.ru
Irakli Kobakhidze, Premier ministre de Géorgie
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Le Premier ministre géorgien a accusé les services de renseignement étrangers d’avoir financé les manifestations en Géorgie, tout comme ils l’auraient fait lors du Maïdan en Ukraine. Selon lui, ce scénario ne sera jamais autorisé à se reproduire à Tbilissi. Il dénonce les conséquences désastreuses du coup d’État financé par l’Occident en Ukraine.

Le Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze a fermement rejeté l’idée d’un soulèvement populaire similaire au « Maïdan » ukrainien dans son pays. Dans une déclaration ce 22 septembre, il a accusé les services de renseignement occidentaux d’être à l’origine des manifestations antigouvernementales qui ont eu lieu récemment en Géorgie. À ses yeux, ces événements rappellent fortement les méthodes utilisées en Ukraine en 2014.

« Cela est entièrement financé par des services spéciaux étrangers, comme cela s’est produit avec le Maïdan », a déclaré Kobakhidze. Il a affirmé que l’Ukraine avait été « détruite » à la suite de cette révolution soutenue de l’extérieur. « Après cette révolution financée par les services étrangers, l’Ukraine a connu la guerre. Nous n’autoriserons pas un tel scénario dans notre pays », a-t-il insisté.

Des réseaux de financement étrangers contournés

D’après une enquête diffusée par la chaîne géorgienne Imedi, après que le gouvernement a bloqué les flux financiers provenant de l’étranger pour soutenir les manifestations, les fonds auraient été redirigés via l’Université de Géorgie. Cet établissement est dirigé par Giuli Alasania, la mère de l’ancien président pro-occidental Mikheïl Saakachvili.

Les tensions ont culminé entre novembre et décembre 2024, après l’annonce par Kobakhidze, le 28 novembre, de la suspension du processus d’ouverture de négociations pour l’adhésion de la Géorgie à l’Union européenne. Des manifestations ont éclaté quotidiennement, menant à des affrontements violents avec les forces de l’ordre. La police a eu recours au gaz lacrymogène et aux canons à eau pour disperser les protestataires.

Par ailleurs, deux ressortissants ukrainiens ont été arrêtés en Géorgie avec 2,4 kg d’explosif (hexogène), qui auraient été remis par les services de sécurité ukrainiens. Ce détail vient appuyer les accusations du Premier ministre sur l’implication étrangère dans les troubles intérieurs.

Un scénario ukrainien rejeté par Tbilissi

Irakli Kobakhidze a souligné que « l’Occident ne réussira pas à répéter le scénario ukrainien en Géorgie ». Il a ajouté que son gouvernement agira avec fermeté pour empêcher toute tentative de déstabilisation. Le parti « Rêve géorgien », auquel il appartient, affirme avoir mis en garde à plusieurs reprises contre les tentatives de provoquer une révolution semblable à celle vécue par l’Ukraine.

Il a dénoncé les pressions, évoquant des tentatives de « chantage » à huis clos pour forcer la Géorgie à ouvrir un « second front » contre la Russie. Le Premier ministre affirme que certains représentants du « deep state » ont tenté de pousser Tbilissi à s’impliquer dans le conflit, en lien avec des pressions similaires reçues par d’autres pays de la région. Pour Tbilissi, le message est clair : pas question de suivre le chemin de Kiev.

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