Jérusalem-Est : au moins cinq morts et une quinzaine de blessés dans un attentat à un arrêt de bus

Jérusalem-Est : au moins cinq morts et une quinzaine de blessés dans un attentat à un arrêt de bus© Mostafa Alkharouf/Anadolu
Des membres des forces de l'ordre et un corps sur le lieu d'un attentat à l'arme à feu ce 8 septembre à Jérusalem-Est.
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Deux individus ont ouvert le feu à un arrêt de bus, ce 8 septembre, à l’entrée du quartier de Ramot à Jérusalem-Est, faisant au moins cinq morts et une quinzaine de blessés, dont six sont dans un état grave. Les tireurs ont été «neutralisés», a annoncé la police.

Deux individus ont ouvert le feu ce 8 septembre à l’entrée du quartier de Ramot à Jérusalem-Est. Selon les informations du Magen David Adom (MDA), relayées par la presse israélienne, cinq personnes ont été tuées et 11 autres blessées dont six grièvement. Le Jerusalem Post évoque quant à lui 22 blessés.

Un premier bilan des services de secours faisait état de quatre morts, tués sur les lieux, « un homme d'environ 50 ans et trois hommes dans la trentaine ». Ce bilan a été revu à la hausse après l’annonce du décès d’une femme «d’une cinquantaine d’années » qui a succombé à ses blessures au centre hospitalier Shaare Zedek.

« Nous avons vu des personnes gisant inconscientes sur le bord de la route et sur le trottoir, près d'un arrêt de bus. Il y avait beaucoup de dégâts sur les lieux, des éclats de verre au sol et beaucoup d'agitation », a témoigné un ambulancier cité par le quotidien Haaretz.

Selon les mêmes sources, l'attaque a notamment visé un bus. D’après la police, les deux « terroristes » ont été « neutralisés » par un membre des forces de sécurité et un civil armé présents sur place, qui « ont riposté et neutralisé les assaillants ».

« Une réponse naturelle aux crimes de l’occupation et au génocide qu’elle mène », selon le Hamas

Les assaillants étaient palestiniens, originaires de localités proches de Jérusalem. Ils auraient, rapporte le quotidien Maariv, tenté de monter dans le véhicule de transport, mais le chauffeur leur aurait «claqué les portes au nez».

Plusieurs épisodes similaires ont eu lieu depuis la sanglante attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et le déclenchement – en représailles – des opérations militaires de Tsahal à Gaza. Fin mars, un homme de 75 ans avait été tué lors d’une attaque «combinée à la voiture-bélier, à l'arme blanche et à l'arme à feu», contre un arrêt de bus près de Yoqneam, à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Haïfa.

Fin octobre 2024, une attaque au camion-bélier contre un arrêt de bus, près d’une base militaire dans la ville israélienne de Ramat Ha-Sharon, au nord de Tel-Aviv, avait fait un mort et une trentaine de blessés. En novembre 2023, trois personnes avaient été tuées – et plusieurs autres blessées – à un arrêt de bus à Jérusalem-Ouest dans une attaque à un arrêt de bus menée par deux trentenaires affiliés au Hamas.

Le mouvement islamiste palestinien a salué l’attaque, évoquant dans un communiqué une « opération » qui serait « une réponse naturelle aux crimes de l’occupation et au génocide qu’elle mène contre notre peuple ».

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