Vol d’Ursula von der Leyen : le Kremlin dément toute «ingérence» dans la panne GPS

Le vol d’Ursula von der Leyen vers la Bulgarie a été marqué par une panne du GPS, forçant l’équipage à recourir aux cartes papier. Très vite, des voix en Europe ont suggéré une «ingérence russe». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a rejeté cette accusation infondée, soulignant que cette allégation était fausse.
Lors de son déplacement en Bulgarie, l’avion transportant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a connu des perturbations de navigation, selon les fonctionnaires européens, cités par le Financial Times. Les instruments GPS auraient cessé de fonctionner, obligeant l’équipage à se fier à des cartes papier pour atterrir à Plovdiv avec une heure de retard. Rapidement, plusieurs médias occidentaux ont laissé entendre qu’il pourrait s’agir d’un « signe d’ingérence russe ».
Le Financial Times a cité les autorités bulgares, qui auraient établi un lien entre l’incident et une éventuelle implication de Moscou. Arianna Podesta, porte-parole de la cheffe de l’exécutif européen, a confirmé cette position lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Elle a déclaré que, selon les informations transmises par la partie bulgare, celle-ci considère l’incident comme une « ingérence flagrante » de la part de la Russie. Interrogée sur d’éventuelles preuves présentées par Sofia, elle a répondu par la négative.
Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, a rejeté ces accusations infondées. Le porte-parole du président russe a souligné, dans un commentaire au quotidien britannique, que les allégations publiées par la presse étaient fausses et qu’aucun lien n’existait entre la Russie et cet incident technique.
Ursula von der Leyen se rendait en Bulgarie après un passage en Pologne, où elle avait rencontré Donald Tusk, avant de poursuivre sa visite à Plovdiv pour un entretien avec le Premier ministre Rossen Jeliazkov.
Le 31 août, la présidente de la Commission européenne a été accueillie par des huées de la part de manifestants du parti politique bulgare Renaissance, à Sopot. Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, on entend certains l’insulter en la traitant de « nazie ! ». Le leader du mouvement, Kostadin Kostadinov, a déclaré : « Si l’UE se prépare à la guerre avec la Russie, qu’Ursula vienne le dire ici. »