Violence policière à Instanbul : l'équipe de RT attaquée en plein reportage (VIDEO)

La police turque a violemment agressé un correspondant de RT et son caméraman à Istanbul alors qu’ils couvraient des rassemblements en soutien à Ekrem Imamoglu, le maire accusé de corruption et de liens avec le PKK. Les policiers les ont frappés, leur ont arraché leurs masques, ont utilisé du gaz lacrymogène et ont détruit leur matériel.
La police turque a violemment battu le correspondant de RT Yasin Eken et son caméraman. L’incident s’est produit alors qu’ils couvraient les manifestations en cours à Istanbul. Selon Eken, les policiers savaient parfaitement qu’ils avaient affaire à des journalistes, mais ont tout de même fait usage de la force.
Our Turkish correspondent reports that during yesterday’s clash, police ripped off his cameraman’s mask, smashed it, then doused him in tear gas — leaving him in need of medical attention https://t.co/zd22Pv0EsZpic.twitter.com/DHYsWrgNUd
— RT (@RT_com) March 24, 2025
Le caméraman a d’abord été encerclé par plusieurs policiers turcs, qui lui ont arraché son masque à gaz avant de pulvériser du gaz lacrymogène. Son masque cassé, il a ensuite reçu des coups. Les policiers lui ont retiré sa carte de presse qu'il portait autour du cou.
Lorsque Yasin Eken a tenté d'aider à son collègue, il a lui aussi été entouré et frappé. Plus tard, un officier a tenté de justifier ces violences en demandant si les deux hommes avaient présenté leurs accréditations. Le correspondant de RT a rétorqué qu’ils n’en avaient pas eu le temps, car l’attaque policière avait été immédiate.
Les deux employés de RT se trouvaient sur le terrain pour couvrir les rassemblements de soutien au maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, arrêté le 19 mars. Ce dernier est accusé de corruption et de liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste en Turquie. Malgré la répression policière, les manifestations se poursuivent dans plusieurs grandes villes, l’opposition continuant de réclamer la libération du maire.