Crash à Aktaou : la Russie n’aurait pas reçu d'échantillon des «objets extérieurs» retrouvés dans l'épave de l'appareil

Crash à Aktaou : la Russie n’aurait pas reçu d'échantillon des «objets extérieurs» retrouvés dans l'épave de l'appareil© RIA NOVOSTI Source: Sputnik
Le site de l'accident d'avion à Aktau le 25 décembre 2024. L'avion Embraer 190 de la compagnie aérienne azerbaïdjanaise AZAL effectuait alors un vol entre Bakou et Grozny.
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L’enquête sur le crash fin décembre de l’Embraer 190 d’Azerbaijan Airlines, près d’Aktaou au Kazakhstan, se poursuit. Les autorités kazakhes évoquent dans un rapport préliminaire des «objets extérieurs» récupérés dans l’épave de l'appareil, mais Moscou n'aurait pour l'heure reçu aucun échantillon.

Selon un rapport préliminaire publié le 4 février par le ministère des Transports du Kazakhstan, le vol 8243 d’Azerbaïdjan Airlines (AZAL) reliant Bakou à Grozny aurait subi des dommages dus à un impact externe.

Les enquêteurs ont retrouvé plusieurs «objets extérieurs» dans les débris de l’appareil, mais leur origine est à déterminer. Aucune trace d'impact avec un oiseau ou lié à l'explosion de la bouteille d'oxygène d'urgence a déclaré le ministère dans un communiqué.

Le même jour que celui de cette publication, Reuters a rapporté des affirmations d'une source gouvernementale azerbaïdjanaise, selon lesquelles «un fragment» de «missile Pantsir-S» - un système de défense anti-aérienne russe - aurait été extrait de l'avion et «identifié grâce à une expertise internationale».

Toutefois, «la partie russe n'a pas encore reçu d’échantillons des éléments étrangers trouvés dans l’épave de l’avion pour les examiner» a déclaré une source proche de l'enquête, citée par RT International. «Il est donc trop tôt pour spéculer sur leur origine» ont relaté nos confrères, relayant les propos de cette source au sein de l'industrie de l'aviation civile russe.

«Le rapport de la commission gouvernementale kazakhe n'identifie pas [les objets], mais souligne la nécessité d'une étude supplémentaire sur leur origine» a ajouté cette source.

Le crash de cet Embraer 190 est survenu le 25 décembre, près de la ville kazakhe d’Aktaou, après avoir tenté un atterrissage d’urgence. Celui-ci était survenu après avoir tenté d'atterrir à Grozny.

Dans la foulée de la catastrophe, les autorités Kazakhes avaient évoqué l'explosion d'une bouteille d'oxygène, leurs homologues russes avaient mis en avant les conditions météorologiques dégradées à Grozny. Quant à la compagnie aérienne, celle-ci avait avancé la possibilité d'une collision avec des oiseaux.

En plus d'être sous un «brouillard dense», le secteur de l'aéroport de la capitale tchétchène était placé sous le régime «Kovior» («tapis», ndlr.), en raison d'une attaque de drones ukrainiens, avait alors précisé le directeur de Rossaviatsia, l'agence russe du transport aérien, Dmitri Iadrov.

Quelques jours plus tard, le 28 décembre, le Kremlin avait rapporté que Vladimir Poutine «avait présenté ses excuses en raison du fait que l'incident tragique s'était produit dans l'espace aérien russe» à son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev.

Le lendemain, celui-ci avait déclaré lors d'une interview à la chaîne de télévision AzTV que l'appareil était «devenu incontrôlable» à cause de moyen de guerre électronique et que la queue de l'appareil avait été «gravement endommagée» par «des tirs provenant du sol».

67 personnes, dont cinq membres d’équipage, se trouvaient à bord de l'appareil. 38 personnes ont été tuées lors du crash. Parmi les passagers se trouvaient 42 Azerbaïdjanais, 16 Russes, six Kazakhs et trois Kirghizes.

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