Les États-Unis s'apprêtent à fournir une nouvelle aide militaire à Israël
Donald Trump souhaite convaincre le Congrès américain de livrer pour 1 milliard de dollars d'armes à Israël. Cette enveloppe comprend notamment 4 700 bombes de 1 000 livres (d'une valeur de 700 millions de dollars) et des bulldozers blindés Caterpillar (300 millions de dollars).
Selon des informations du Wall Street Journal qui a publié un article le 3 février, l'administration Trump a demandé aux dirigeants du Congrès d'approuver un transfert d'armes d'environ 1 milliard de dollars vers Israël, comprenant 4 700 bombes de 1 000 livres (d'une valeur de 700 millions de dollars) et des bulldozers blindés Caterpillar (300 millions de dollars). Cette demande intervient alors que la Maison Blanche tente de maintenir un cessez-le-feu fragile à Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est en visite à Washington pour discuter avec Trump de ce cessez-le-feu, de la trêve avec le Hezbollah au Liban et des tensions régionales. Netanyahou souhaite également que l’administration Trump accélère un autre transfert d’armes d'une valeur de plus de 8 milliards de dollars, initié sous Biden mais bloqué par certains démocrates du Congrès.
De nouvelles bombes pour Israël
Le Congrès doit approuver ces envois, mais certains démocrates s'y opposent en raison des pertes civiles à Gaza, où plus de 46 600 Palestiniens ont été tués depuis le début du conflit déclenché par une attaque du Hamas ayant fait 1 200 morts et environ 250 otages en Israël.
L'administration Trump a récemment levé une suspension sur l’envoi de bombes de 2 000 livres avant une opération israélienne à Rafah. Trump a justifié cette décision en affirmant qu'Israël avait déjà payé ces armes et attendait leur livraison depuis longtemps. Netanyahou a remercié Trump de son soutien.
Les bulldozers blindés Caterpillar inclus dans l'accord pourraient susciter des critiques de la gauche progressiste du Congrès, en raison de leur usage par Israël pour démolir des maisons palestiniennes.
Donald Trump enchaîne donc les cadeaux à l'administration israélienne. Après la révocation du décret sanctionnant les actions des colons en Cisjordanie, Donald Trump a également rétabli des mesures coercitives à l'encontre de la Cour pénale internationale (CPI). Une décision qui fait écho aux demandes de certains élus américains de punir la Cour pour les mandats d’arrêt émis en novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.