Lavrov : l'administration Biden a gravement nui aux relations entre la Russie et les États-Unis

Lavrov : l'administration Biden a gravement nui aux relations entre la Russie et les États-Unis Source: Sputnik
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères.
Suivez RT en français surTelegram

Un jour avant l'investiture de Donald Trump, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a évalué l'administration Biden, critiquant Washington pour la détérioration des relations russo-américaines. Il a indiqué que Trump avait hérité de lourds passifs d'Obama et qu’aujourd’hui la situation était identique avec l’héritage de Biden.

Les actions de l'administration Biden ont causé des dommages importants aux relations entre la Russie et les États-Unis, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Selon lui, les fonctionnaires américains, qui ne seront plus à la Maison Blanche dès le 20 janvier, tentent de créer la discorde entre Moscou et Washington afin d'empêcher l'équipe de Donald Trump de prendre le meilleur départ.

Le ministre russe des Affaires étrangères a toutefois nuancé son propos, indiquant que durant la présidence de Donald Trump, la situation était presque identique, Barack Obama lui ayant laissé un lourd héritage : «Les dégâts sont énormes, mais l’administration Trump a également commis de graves dégâts au cours de son premier mandat, en grande partie à cause de l’héritage qu’Obama a laissé avant que Trump et son équipe n’entrent en fonction. Et les sanctions imposées par Obama trois semaines avant l’investiture de Trump étaient tout à fait malhonnêtes et peu éthiques : nos diplomates ont été mis à la porte et cinq propriétés diplomatiques ont été volées. Bien entendu, je dirais que cette démarche n’a pas donné à nos relations [avec l’administration Trump] le meilleur départ possible, et nous constatons que l’administration Biden essaie maintenant d'en faire de même.»

Lavrov et Medvedev houspillent Biden

Sergueï Lavrov a également commenté les propos de Joe Biden, lequel, commentant les résultats de son administration, a tenté de se comparer au président russe Vladimir Poutine, soulignant que c'était lui qui était venu à Kiev, et non le chef d’État russe : «Si un homme politique aussi important que le président américain dresse un bilan de son propre mandat à la tête d’une grande puissance de façon théâtrale en disant : "Moi, j’ai été à Kiev, Poutine, non !", alors on peut tirer certaines conclusions sur le sérieux avec lequel il remplit ses obligations.»

Dmitri Medvedev, ancien président de la Fédération de Russie (2008-2012) et vice-président du Conseil de sécurité, y est également allé de son commentaire sur le travail de l'administration Biden : «Il est clair que ces derniers temps, il ne comprenait pas bien ce qui se passait. Oui, il faut admettre qu’une telle guerre est économiquement bénéfique pour les États-Unis, mais les coûts politiques et la menace réelle d’un conflit fatal sont beaucoup plus graves. [...] Le président de la première puissance mondiale n’a absolument pas su faire face à la situation. Résultat : les démocrates ont misérablement perdu les élections. Si le problème de Biden est son incompétence, la faute de son administration est d’avoir consciemment laissé à ses successeurs un héritage de crise très difficile à gérer en ce qui concerne la Russie.»

Le 10 janvier, les États-Unis ont dévoilé de nouvelles sanctions visant le secteur énergétique russe, marquant un énième durcissement politique. Selon le Trésor américain, ces restrictions concernent plus de 200 entreprises, 180 navires et plusieurs dirigeants. Parmi les entités visées figurent des géants comme Gazprom Neft, Surgutneftegaz et Rosatom, ainsi que leurs nombreuses filiales. Ces mesures incluent également une interdiction pour les entreprises américaines de fournir des services pétroliers à la Russie. Elles entreront en vigueur le 27 février.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix