Viktor Orban confirme la supériorité militaire russe sur le front ukrainien

Viktor Orban confirme la supériorité militaire russe sur le front ukrainien© Genya SAVILOV / AFP
Viktor Orban à Kiev le 2 juillet.
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Suite à son voyage à Moscou, le Premier ministre hongrois a accordé une interview au quotidien allemand Bild, soulignant la supériorité russe sur le champ de bataille et jugeant nécessaire pour l'Occident de passer «d’une politique de guerre à une politique de paix».

L'équilibre des forces militaires dans le conflit ukrainien est en faveur de la Russie, a estimé Viktor Orban dans une interview pour le journal Bild publiée le 8 juillet, tout en affirmant que la défaite de Moscou sur le champ de bataille était inconcevable.

Des propos qui interviennent dans la foulée du voyage surprise du Premier ministre hongrois à Moscou, qui a suscité la colère des alliés occidentaux de Kiev, notamment de l’Union européenne. Viktor Orban a justifié ce déplacement éclair en le qualifiant de «mission de paix», faisant suite à un déplacement à Kiev. Il s’est depuis aussi rendu en Chine avant de s’envoler pour les États-Unis afin d’assister cette semaine à un sommet des dirigeants de l’OTAN.

Le chef du gouvernement hongrois a aussi souligné l'urgence des pourparlers de paix, avertissant que les hostilités entre la Russie et l'Ukraine menaçaient de s'intensifier encore dans les prochains mois. «Les Russes sont déterminés. L’intensité de la confrontation, le nombre de morts, le nombre de victimes seront plus brutaux que ces sept derniers mois», a-t-il déclaré. 

À l'heure actuelle, l'armée russe maintient une pression sur les troupes ukrainiennes sur la quasi-totalité du front. 

«L'Europe a aussi une politique de guerre»

Le président russe Vladimir Poutine a une «vision claire» de ce qu’il veut obtenir dans le conflit, tout comme le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, a souligné Viktor Orban. L'un comme l'autre estiment qu'un cessez-le-feu jouerait en faveur de l'adversaire, a-t-il rapporté. 

Les pays de l'UE sont en partie responsables de la poursuite des hostilités, car «l'Europe a aussi une politique de guerre», a affirmé le Premier ministre hongrois, rappelant les dommages économiques collatéraux subis par les pays membres, avant d'ajouter que mettre fin au conflit était ainsi dans leur intérêt. «Le moment est venu» de passer «d’une politique de guerre à une politique de paix», a-t-il conclu.

Vladimir Poutine s'est engagé au mois de juin à accepter un cessez-le-feu dès que Kiev renoncerait à son ambition de faire de l'Ukraine un membre de l'OTAN et retirerait ses troupes des territoires de Donetsk, Lougansk, Zaporojié et Kherson.

Une proposition rejetée par Kiev, qui espère voir Moscou retirer ses troupes de tous les territoires qu'il considère comme ukrainiens, y compris de la Crimée, rattachée à la Fédération de Russie par référendum en 2014 à la suite du coup d'État du Maïdan.

La semaine dernière, le président ukrainien a déclaré à Bloomberg que son pays disposait de 14 brigades sous-équipées en attente de l’arrivée de nouvelles armes occidentales en Ukraine. «Nous avons l'intention de nous battre, mais nous n'avons pas les outils», a-t-il affirmé, avant d'annoncer qu'il ordonnerait de nouvelles «actions de contre-offensive»... une fois que ses troupes seraient mieux armées.

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