L’Algérie occupe la troisième marche du podium des plus grandes économies africaines

L’Algérie se classe dans le top 3 des économies du continent africain, juste derrière l'Afrique du Sud et l'Égypte, qui occupent respectivement la première et la seconde place. Pour l’année 2025, le produit intérieur brut (PIB) algérien a été estimé à 268,89 milliards de dollars.
Selon un classement des économies africaines en 2025, publié dans la journée du 23 avril sur la page X d’Africa Facts Zone, l'économie de l’Algérie occupe désormais le troisième rang du podium des plus grandes économies du continent avec un produit intérieur brut (PIB) de 268,89 milliards de dollars. Ce chiffre permet au pays de se classer devant le Nigeria (avec un PIB de 188,2 milliards de dollars pour la même année), le Maroc (165,84 milliards de dollars) et le Kenya (131,64 milliards de dollars).
Le site d’information local ObservAlgérie explique ce progrès par la diversification de l’économie du pays qui n’est plus dépendante du secteur des hydrocarbures, souvent sujet aux fluctuations des marchés du brut. La même source interprète ce positionnement comme des signaux de stabilité et de compétitivité améliorées de l'économie du pays.
La diversification comme axe de montée en puissance économique
Si l’exploitation des énormes réserves algériennes d’hydrocarbures demeure un pilier essentiel des recettes du pays, la diversification des sources de revenus par l’investissement dans l'industrie et les infrastructures a permis de stimuler les exportations et d'attirer de nouveaux capitaux étrangers, séduits notamment par l’amendement de la loi sur les investissements.
L’investissement dans des secteurs prometteurs, tels que les énergies renouvelables, est une stratégie qui commence à porter ses fruits, selon ObservAlgérie, qui estime que le développement des technologies vertes devrait assurer une croissance économique sur le long terme.
Une croissance économique au-dessus des 3 % en 2025
La croissance économique pour l'Algérie est estimée à 4,5 % en 2025, selon les prévisions du projet de loi de finances. La Banque mondiale avance, pour sa part, le chiffre de 3,4 % pour la même année. La politique de réformes économiques et d’investissement dans le développement des secteurs clés, tels que l’industrie, la technologie, les services et les énergies renouvelables devraient être bénéfiques au pays dans les prochaines années, à condition de continuer dans cette dynamique de diversification économique.